le franc
Mercredi 22 décembre 1976 Volume 1X Numéro 50
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Page 2/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
ACTUALITÉS
La victoire remportée par le
Parti québécois à l'élection qué-
becoise du 15 novembre dernier
ne constitue aucunement, en soi,
une rupture brusque et révolu-
tionnaire dans l'évolution suivie
par le fédéralisme canadien de-
puis la première ‘Révolution
tranquille” du Québec qui fut
inaugurée par le gouvernement
libe:&' de Jean Lesage au début
des années © et qui comprenait
René Lévesque parmi les mem-
bres clés de ‘l’équipe libérale du
tonnerre”, En un sens, toute la
politique fédérale canadienne a
tendu depuis la Révolution tran-
quille à réagir aux événements qui
surgissaient à l’intérieur du Qué-
bec, Elle a été une suite d'efforts
visant à contenir la:montée du
nationalisme canadien-français
par le recours à différentes tac-
tiques et techniques au niveau
fédéral, Tantôt, on a opté pour
l'affrontement direct, comme ce-
la se produisit vers la fin des
années 60 avec les querelles au-
tour de questions aussi variées
que les incursions du gouverne-
ment québécois dans l'octroi de
bourses d’études à l'Afrique fran-
.cophone ou le choix d’un empla-
cement pour l'aéroport inter-
national que l’on projetait alors.
de construire pour Montréal: tan-_
tôt, on a choisi de réagir par des
méthodes plus diplomatiques,
comme ce fut le cas avec le
programme fédéral de bitin-
guisme et les politiques d’accom-
modement entre Ottawa et
Québec pratiquées pendant les
années 70,
S'il y a eu un tournant vrai-
ment significatif dans l'évolution
du fédéralisme canadien depuis
les quinze années qui nous repor-
tent au début de la Révolution
tranquille au Québec, on le trou-
ve plutôt dans le fait que bon
nombre des demandes hautement
particularistes que le Québec for-
mulait alors en vue de l'obtention
d'un statut constitutionnel spé-
cial à l'intérieur de la fédération
canadienne, sont désormais ac-
ceptées et mises de l'avant pour
leur propre compte par les pre-
miers ministres de provinces au-
tres que le Québec, Lorsque le
concept du statut particulier fut
d'abord mis de l'avant par le
gouvernement libérat de M. Lesa-
ge, le Québec, pour sa part, réa-
gissait ainsi à ce qu'il percevait
comme une centralisation massive
et continue des pouvoirs gouver-
nementaux au profit d'Ottawa,
Aux yeux du Québec, cette cen-
tralisation .se faisait avec l’ac-
quiescement passif des premiers
ministres des provinces anglo-”
phones et au détriment des aspi-
rations propres du Québec qui
désirait une plus grande autono-
mie provinciale en matière cultu-
relle, Mais au cours des années
qui ont suivi, les premiers minis-
tres qui se sont succédés à la tête
de certaines provinces, notam-
ment à Toronto, Edmonton. et”
Victoria, ne se sont pas bornés à
reprendre pour leur propre
compte des articles importants du
cahier des revendications québé-
coises, tel le contrôle des provin-
ces sur la télévision éducative et
sur la sélection et la réception des
immigrants qui veulent s'établir
MEMC
12
“Les € Dactylos”
et -
‘Les Chinois’”’
au CUSJ -8h,00
GS _—_—_— 710
Souper des Richelieu
Mixte
O.N.F, - Calgary
mr ial f ne Pré au caler
u social França ' “ 1
de St-Albert Le entre neige
LA VICTOIRE DU PQ ET L'AVENIR DU
FÉDÉRALISME CANADIEN
par EDWARD MCWHINNEY .
dans la province, lis ont ajouté à
ce cahier des revendications de
leur cru visant à un partage plus
équitable des pouvoirs et à une
meilleure allocation des revenus
fiscaux entre le gouvernement fé-
déral et les provinces ainsi qu'à la
propriété et au contrôle: provin-
cial sur les ressources naturelles
situées dans la province.
Le concept de statut constitu-
tionnel spécial, tel que défini par
le Québec il y a une décennie,
comportait aussi certaines propo-
- sitions de caractère institutionnel
._ empruntées à l'expérience consti-
tutionnelle de l’Europe continen-
tale. Ces propositions ont pu pa-
raître d'avant-garde, sinon héré:
tiques à l’époque, Mentionnons à
titre d'exemple cette proposition
qui demandait une participation
des provinces à la nomination des
membres du Sénat fédéral et de la
Cour Suprême fédérale. Mais avec
le temps, ces propositions ont fini
par ne plus paraître déraisonna-
bles aux yeux de plus d’un pre-
mier ministre, surtout dans cer-
. taines provinces anglophones où
.on était en réaction contre un
müônôpols ‘qui réserve au gouver-
nement fédéral la nomination ex-
clusive des membres d’institu-
tions fédérales, telle la Cour Su-
prême, qui peuvent être ap-
pelées à arbitrer les:litiges haute-
ment politiques, à incidence juri-.
dique plutôt marginale, comme la -’-
propriété du pétrole contenu
15
Ciné-participation
“Spécial pour enfants”
O.N.F. - Edmonton |
-.ces premiers ministres
dans le sous-sol marin et des
revenus susceptibles d'en dérou- .
ler, Îl n'en reste pas moins que le
système fédéral canadien, à l'ex-
ception de l'Inde de Madame
Gandhi,
centralisé de tous les systèmes
fédéraux classiques, et ce à une
époque où les grands états uni-
taires du passé, comme la France
et l'Angleterre, multiplient les ex-
périences dans le sens de la décen-
tralisation régionale et de la délé-
gation des pouvoirs régionaux.
Cette orientation leur apparaît en
effet comme un remède constitu-
tionnel aux énormes problèmes
bureaucratiques et à l'arbitraire
administratif inhérents au gigan-
tisme gouvernemental et à la con-
centration excessive des pouvoirs
de décision dans la capitale na-
tionale,
Certains premiers ministres
provinciaux canadiens se sont ac-
tivement intéressés ces dernières
années aux changements constitu-
tionnels et à la redéfinition des
relations fédérales-provinciales et
des pouvoirs inter-gouvernemen-
taux sur une base plus substan-
‘ tielle que celle qu'offre. un simple
rapatriement symbolique de
l'Acte de l'Amérique Britannique
du Nord de 1867. Ce n'est pas le
simple fait de l'élection de M,
Lévesque au Québec qui induira
à voir en
noir: l’avenir constitutionnel du
pays. Les propositions précises en
DÉCEMBRE
17
est le plus hautement
Lesage, Johnson, :
vue de changements constitu-
tionnels, dans la mesure où elles
viendront du Québec sous le gou-
vernement Lévesque, devraient
être examinées suivant leur valeur
intrinsèque et appréciées avec
pondération à la lumière de ja
contribution qu'elles pourraient
apporter à la mise au point d'un
système plus efficace d'élabora-
tion des politiques gouvernemen-
tales à l’intérieur de la province -
et ceci inclut la politique linguis-
tique à l'intérieur de la province -
M. Lévesque insistera probable-
ment pour qu'on lui reconnaisse
une complète autonomie de déci-
sion. Mais cela a déjà été concédé,
de facto, dès la Conférence des
premiers ministres provinciaux
sur “La Confédérätion de de-
main”, organisée par l’ancien pre-
mier ministre John Robarts,
d'Ontario, en 1967. Pareille con-
cession n'affecterait en aucune
manière le programme fédéral de
bilinguisme, dont le Québec a
déjà reconnu qu'il tombe sous le
champ de la compétence fédérale.
Cela implique aussi que tout ce
qui touche à l'expansion où à la
modification de ce programme
dans l'avenir relève aussi entière-
ment de la compétence constitu-
tionnelle du pouvoir fédéral.
Si l'on examine la ligne de
conduite suivie par les quatre
premiers ministres qui se sont
succédés à la tête du Québec
depuis la Révolution tranquille -
Bourassa - on est ‘frappé ‘par la
continuité essentielle des pro-
grammes et de la philosophie
qu'ils ont défendues enmatière de
fédéralisme canadien, nonobstant
les différences idéologiques qui
(suite page 8)
1976-JANVIER 1977
EM
15
Bertrand et Ÿ
Réunion de l'exécutif
| . OLNF;-Edmonton,. | païunes Frauehe
‘ Cinéparticipation | su CUSS : ; de l'AC.F;A, provinciale
{voir p. 16) “l'influence de la France; ‘7h00 p.m.
sur l'Egypte - °
1900 - 1950"
see nRer
Se ut CEA
“IL nous incombe a nous, Franco-Albertains,
— Suite à l'Editorial du FRANCO
du 8 décembre dernier, M. Jean
Pariseau, attaché au Service His.
prique de la Défense Nationale à
Ottawa, nous fait part de son
appréciation de “À History of
lberta” de J.G, MacGregor.
James G. MacGregor, À HISTORY OF
ALBERTA, Edmonton, Hurtig, 1972,
335 pages — illus, et cartes, $10.
M, MacGregor n'en est certes :
pas à ses premières armes, ayant
déjà fait publier une dizaine de
volumes qui traitent, pour la plu-
part, d'un aspect particulier de
l’histoire albertaine. Mais même
s'il révèle un penchant pour l’an-
thropologie, dans la première par-
tie de son livre qui traite des
autochtones, il est, avant tout, un
ingénieur. Et c'est le commerce
des fourrures, le produit des fer-
mes, des mines de charbon, des
puits d'huile et les finances qui
l'intéressent surtout. Sa dédicace
en fait foi, d’ailleurs. ll encâdre te
commerce et les affaires par la
politique, contrairement à l’habi-
tude des historiens. C’est loin
d'être désagréable mais sa toile de
fond est nettement incomplète,
surtout en ce qui touche à l'his-
toire sociale après l’arrivée des
blancs.
On retrouve la figure légen-
daire du Père Lacombe, mais s’il
fait partie du récit c'est parce
qu'il a joué un rôle politique:
l’apaisement des Indiens lors de la
construction du chemin de fer
Canadien Pacifique. Pas un mot
concernant. Monseigneur Vital
Grandin et rien sur les nom-
breuses communautés religieuses
venues en Alberta sauf un mot
sur les Oblats et les “Grey Nuns’”,
C'est que MacGregor a changé
d'attitude vis-à-vis la religion de-
puis. le temps où il écrivait à
propos des missionnaires aux
grandes vertus (1), Visité par le
matérialisme, il ne rapporte que
les querelles entre les sectes reli-
gieuses (comme il se plaït à appe-
ler les religions catholique et an-
glicane, pP. 77 et 78) et considère
les missionnaires utiles en autant
qu'ils peuvent aider à “établir les
Indiens dans un semblant de vie.
agricole” (p, 64).
Sur le plan linguistique et
ethnique, il n'apporte aucune dis-
tinction entre les Français et les
Canadiens (partant français), les
appelant “French” indistincte-
ment. On croirait, d’ailleurs, qu'il
n'y a eu qu’un ou deux petits
groupes d’immigrants franco-
phones en Alberta - la colonie du
Père Morin et celle du père Gi-
roux, Comrnent peut-on prétendre
aujourd'hui que les Franco-Alber-
tains sont des citoyens ‘‘égaux”
sur le plan linguistique quand on
omet de faire état, dans un livre
comme celui-ci, qu'ils sont les
seuls immigrants de la province
{sauf les autochtones) à pouvoir
retracer leurs origines proprement
canadiennes à plus de 300 ans.
C'est plus facile, alors, de les
traiter comme les autres nou-
veaux-venus, ou mieux encore -
de les ignorer à peu de choses
près. Voilà le sens du fairplay
hérité de John Dafos.
Non, cette “Histoire de l’Al-
berta” ne reflète que superfi-
ciellement la réalité historique
puisqu'elle ignore des points de
repère fondamentaux en histoire
du Canada, tels l’abrogation du
français comme langue officielle
du territoire du Nord-Ouest
(1892), et la Question des écoles
du Nord-Ouest, pour n'en citer
que.deux. Ainsi, Haultain et Clif-
ford Sifton - les artisans de l’im-
migration ‘“non-française’’ dans
.l'Ouest - sont dépeints comme
des personnes de haut calibre (p.
137), outstanding (p. 158), et
intelligentes (p. 174); il faut lire
Rumilly (2) pour connaître l'en-
vers de la médaille, On n'a qu'à
visiter les cimetières de Saint-Al-
bert, Saint-Paul, Grouard, et Gi-
rouxville, entre autres, pour réali-
ser combien MacGregor minimise
le fait français en Alberta. Î|
ignore le rôle éducatif joué pen-
dant des années par le Collège des
Jésuites, le Collège Saint-Jean et
l’Académie de l’Assomption, sans
parler de l’ACFA, de l'AEBA, de
l’Union, de la Survivance, du
Franco-albertain, de CHFA, de
CBXFT (vingt ans de retard), etc.
On ne pouvait pas s'attendre à ce
qu'il traite de la question des
grandes divisions, ou du Collège
Notre-Dame-de-la-Paix, bâti à
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 3
Falher dans le but de palier à
l'absence d'un collège agricole
pour les fils des fermiers franco-
phones obligés d'apprendre leur
métier en anglais à Olds, Ver-
million ou Fairview. Encore
moins qu'il pose la question à
savoir pourquoi la tentative n’a
pas réussi. On pourrait même se
demander: “Who was forcing
what down whose throat? ”
1 faut bien reconnaître l'utilité
du. livre de Monsieur MacGregor,
cependant: celle de nous faire
CET HIVER
d'écrire notre propre histoire’
prendre conscience qu’il nous in-
combe à nous, Franco-albertains,
d'écrire notre propre histoire,
Jean Pariseau
Ottawa
{1}, Voir “The land of Twelve Foot
Davis, a History of the Peace River
Country", Edmonton, Institute of Ap-
plied Arts, 1952, 395 pages, illus, et
cartes.
{2}, Robert Rumilly, ‘Henri Bourassa,
La vie publique d’un grand homme’,
Montréal, Editions de l'Homme, 1953,
792 pages.
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Page 4/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
EDITORIAL
BILLET
De l’eau
petrifiée?
SUNCOLOR PRESS LTD.
Monsieur Tremblay:
Un autre début de route. Le soleil
brille. Pour la nouvelle année qui
commence, LE FRANCO-ALBERTAIN,
exprime ses voeux de santé, de prospé-
rité et de bonheur à chacun des
membres de la grande famille franco-
albertaine, Puisse cette nouvelle an-
née étre celle de la francophonie
albertaine, l'An 1 d’un autre chapitre
de son histoire. L'histoire est surtout à
créer, même si souvent fatale, et que
cet élément de fatalitése convertisse en
source d'énergie additionnelle pour
tous ceux qui ont à coeur, et à raison,
l'affirmation démocratique de la fran-
cophonie-albertaine.
Oui le soleil brille encore pour la
francophonie en Aïiberta.. Mais les
faits sont là pour nous dire, nous
avertir que plusieurs ‘noyaux’ franco-
phones en Alberta sont aux prises avec
l'assimilation linguistique, que l'assi-
milation guette la francophonie en
Alberta. La situation n'en est pas une
de non retour mais peut certes devenir.
RÉSOLUTION:
critique. ‘’Des voeux de bonheur, des
propos un peu alarmistes et des appels
à l'affirmation démocratique... D’ac-
cord que nous sommes toujours en .
vie, que nous pouvons encore faire
quelque chose, et même davantage,
mais quoi? Comment?
_ Toute ‘renaissance tranquille” de-
manñde un bilan, Et nous nous adres-
sons ici à chacun des Franco-Alber-
tains, à toutes les institutions franco-
phones en Alberta, à chacun de nos
représentants et collaborateurs, au
plan provincial et sur la scène cana-
dienne. Nous Franco-Albertains au-
rions certes avantage à consommer
une tendance au passé, |l est très
naturel, et sain, qu’une entité progres-
sivement minoritaire se réferre aux
moments où la nature des rapports
minoritaires-majoritaires était diffé-
rente; tout aussi naturel qu'une telle
minorité soit un peu insécure envers
l'avenir, surtout lorsque les données
-démographiques ne semblent pas jouer
“BONNE ANNÉE”
‘en sa faveur. En ce sens, la francopho-
nie albertaine pourrait réécrire ses
histoires. Nous pourrions redécouvrir
les faits, parler de l’économie en ter-
mes économiques, parler de la politi-
que en termes politiques, critiques, de la
religion en termes religieux, des cons-
tatations démographiques nn termes
démographiques, etc...Que la franco-
phonie albertaine redécouvre son his-
toire, qu'elle la relie avec celle de la.
francophonie canadienne et québécoi-
se, Que la redécouverte de son histoire
soit celle de sa culture, de la culture
albertaine canadienne-française, celle
de sa langue. Est-ce qu'une entité qui
accepte, comme véritablement repré-
sentative, des traductions d’une de ses
histoires ne court pas le danger d'ac-
cepter par le même mouvement que
l’on écrive son histoire, quotidienne?
Natre tandance à notre passé, à
consommer, à dépasser, peut se re-
trouver dans notre propension pour
(suite page 14)
‘ L'Exécutif de l'Association
Culturelle Franco-Canadienne de
la Saskatchewan et les Publica-
” tions Fransaskoises annonçaient
dernièrement qu'ils cesseraient la
publication du journal L'Eau Vi-
ve dévoué aux intérêts des franco-
phones de la Saskatchewan. Quel-
les sont les raisons majeures d’une
telle décision? Ces causes entrai-
nent-elles ‘’nécessairement” une
telle conclusion? Quelle est la
réaction de la population franco-
NOS EXCUSES aux lecteurs du Franco-Albertain...A cause d'une
erreur de la part du personnel de ‘’Sun Colorpress”, les pages 2,9,12,
et 19 de l'édition de la semaine dernière ont été inversées.
Nous sommes désolés de cette erreur et réitérons nos excuses.
CIUCOHS
Dian Latiff
SUN COLORPRESS LTD,
27 2C0
| QUELQUES MOTS DU PREMIER MINISTRE
P. LOUGHEED
A l'occasion du cinquantième
‘anniversaire de l'Association ca-
nadienne-française de l’Alberta,
c'est mon grand plaisir de féliciter
l'Association au nom du gouver-
nement de la province de |’Alber-
ta.
L'Association a fait une grande
contribution culturelle à l'héri-
tage de l'Alberta. Elle a contribué
à la formation de nombreux orga-.
nismes francophones dans la pro-
vince, à la création de garderies
pour enfants, de centres culturels,
de troupes de scouts, de camps
d'été, et aussi à la création d'une
caisse populaire qui constitue une
réalisation remarquable dans le
domaine économique.
Aux membres de l’Association,
mes félicitations, et au Franco-
albertain, mes remerciements
pour l'occasion de contribuer à la
célébration, Que nous conti-
nuerons tous dans un milieu frà-
ternel et compréhensif.
Peter Lougheed
Premier Ministre de l'Alta.
e
phonne de ‘la Saskatchewan?
Peut-on parler d’un signe, d'un
avertissement, pour les autres ins-
titutions francophones de la Sas-
katchewan, pour les autres heb-
dos francophones hors Québec,
pour le Franco-Albertain? A:-t-on
simplentent cpondu à des pres-
sions de l'histoire? -
H semble que les n raisons de
la cessation de la publication de
L'Eau Vive sont purement d'or-
dre économique. Un déficit al-
lant s’accentuant aurait placé
L'Eau Vive dans une situation
critique. De non retour? L'Eau
Vive avait déjà effectué des études
de marché et une analyse compa-
rative avec le journal La Liberté
de Winnipeg. Elle en était arrivée
à la conclusion que |” emploi d'un
responsable de la promotion des
abonnements et des ventes était
nécessaire.Selon les prospectives,
on aurait pu stabiliser le budget
d'ici trois ans. Fallait-il encore
tenir le coup durant ces trois
années! L’ACFC, pour des rai-
sons financières, n’a pu fournir
cette garantie: un tel appui aurait
NDLR - Nous. rappelons à nos
lecteurs que les lettres envoyées à
la rédaction pour publication doi-
vent être signées et comporter les.
nom, adresse ot numéro de télé-
phone de l’auteur. Nous ne pu-
blions pas de lettres anonymes ou
signées de pseudonyme. Enfin la
direction se garde le privilège
d'éliminer les attaques Person-
nelles. Adressez vos lattres
‘ comme suit: “Opinions libres”,
Le Franco-albertain, 10012 -
10% rue (st), Edmonton, Alberta
T5J 1M6.
AAARARAQRRRRANNANRANR A DS
RAAARAARARNNOOODOQNN QD N
signifie l'abandon des programmes
d'animation de l’Association,
Deux interrogations. Comment
un déficit allant s’accentuant ne
permettait-il pas de prévoir dès
1975 les coordonnées budgétaires
actuelles “demandant” la cessa-
tion de la publication de L'Eau
Vive? Ou: comment se fait-il
qu'on n'a pu débloquer à temps,
les fonds nécessaires pour garantir
L'Eau Vive durant sa période de
stabilisation? Et encore: com-
ment ne peut-on voir dans le repli
retrait de l'animation au sein de
L'Eau Vive et de l’Association un
signe du déclin de la francopho-
nie en Saskatchewan?
La condition budgétaire de
L'Eau Vive si critique soit-elle en
est-elle une de non retour? Si
l’'ACFC ne peut absolument pas
garantir L'Eau Vive, qu'en est-il
du Gouvernement fédéral?. Ce
dernier n’a certes pas à devenir la
caisse de fonds des institutions
francophones, mais il a un rôle de
‘collaborateur à ce que l'on sache,
Et bien. Doit-on rappeler aux
personnalités concernées que
L'Eau Vive avait ressenti le be-
soin de se reprendre en main,
économiquement, et peut le fai-
re. avec un peu de cotlabora-
tion?! Que l'AHFHQ a eu pour
première mesure, après l'adoption
de sa constitution, la délégation
de la promotion de la publicité au
niveau du fédéral à une agence?,
Les prolongements pratiques ‘des’ o
droits de l’homme, de la franco-
phonie au Canada, sont-ils moins
importants que l’envoi d’une car-
gaison de patates pourries en Hai-
ti au coût de $60,700.00 ou
‘ quelque? Et si la”situation de
L'Eau Vive en était une de non
retour? Une ligne ouverte à la
radio suite à l'annonce de la
cessation de :la Püblication de
L'Eau Vive, gésumant des regrets
et réclamant des lettres circulaires
ou des bulletins n'est Pas pour
nous rassurer en ce ‘séns.… Ainsi
que le disait L'Eau Vive: “L Ave-
nir est à ceux qui luttent”. Et
revient la question de l’anima-
tion.
(suite page 14).
LE FRANCO-ALBERTAIN
Hebdomadaire français dévoué aux intérêts des francophones
de l'Alberta:
et sans appartenance politique
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DIRECTEUR ET REDACTEUR EN CHEF: Gaitan “Trembley
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EDMONTON, Alberta T5) 1M4
Tél.: 422-0388; 424. 9358
‘ / +
CONFERENCE FEDERALE.
PROVINCIALE SUR LES AR-
RANGEMENTS FISCAUX
OTTAWA :
Le premier ministre est un de
ceux qui sont revenus heureux de
la conférence fédérale-provinciale
sur les arrangements. fiscaux à
‘Ottawa, En ce qui concerne l’AI-
berta, le programme de garanties.
de revenu et de péréquation n'ont
à peu près pas de répercussions,
parce que l'Alberta est une des
trois provinces riches du Canada.
Cependant, au chapitre des pro-
grammés à frais partagés, toujours
en ce qui a trait à cette province,
celle-ci.y. gagne, dans l'entente de
5 ans conclue à Ottawa, le con-
trôle d'une somme supplémen-
taire de 200 millions de dollars,
ou 40 millions par année, Jusqu'à
présent, le fédéral défrayait direc-
tement la moitié des coûts de
‘ l'éducation supérieure et des ser-
vices de santé. Désormais, cepen-
dant, environ la moitié de la
contribution fédérale de 50 pour
cent des coûts sera assumée par la
province, qui percevra elle-même
leé: 13 points et demi d'impôts
antérieurement perçus par le fé-
déral pour payer cette partie des
frais d'éducation et des hôpitaux,
C'est donc untransfert de pouvoir
de taxation du fédéral à la provin-
ce. Le contribuable n’en sentira
rien. les impôts fédéraux dimi-
nüeront, tandis que les taxes pro-
vinciales augmenteront pour
maintenir la somme à peu près au
même niveau qu'auparavant. Ré-
sultat: plus de- pouvoir pour la
province. Signalons toutefois qu'à
l'exemple de la Saskatchewan,
l'Alberta pourrait augmenter les
taxes provinciales le. printemps
l’année
4
prochain. Selon M. Lougheed, il
faudra attendre le printemps pour
le savoir. Sur un autre sujet, nous
avons demandé au premier minis-
tre Loughsed si c'était de lui que
parlait le premier ministre du
Québec, M. Lévesque,
s'était fort réjouit, à l'issue de la
conférence, de l’appui qu'il avait
reçu d'un premier ministre anglo-
phone. M. Lévesque déclarait que
ce premier ministre, qu'il n'a pas
nommé, avait tenu ‘les mêmes
propos que lui sur les problèmes
de la confédération, et notam-
ment sur les avantages démesurés
dont jouit l'Ontario au sein de la
confédération. En riant, M. Loug-
heed a déclaré qu'il est fort possi-
ble qu'il s'agissait de lui. I à
ajouté que l'Alberta et le Québec
ont essentiellement les mêmes as-
‘ pirations, à l'exception de la solu-
tion séparatiste préconisée par le
lequel “officielle,
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 5
Informations provinciales
© Conférence fédérale-provinciale sur les arrangements fiscaux à Ottawa
@ Bob Clark: bilan de
ROLAND GAUDET (collaboration spéciale)
Québec.
BOB CLARK: BILAN DE L'AN-
NÉE 1976
Selon le chef de l'opposition
M. Robert Clark, le
gouvernement provincial -a perdu
son élan, et ne réagit plus qu'aux
situations critiques, où à la con-
frontation. M. Clark a ainsi parlé,
en faisant un bilan de l’année
1976. Par ailleurs, il semblerait
qu'à l'issue de sa dernière tournée
provinciale, qui a complété une
série de 6 tournées, et 134 ren-
contres avec les gouvernements
locaux en Alberta en 1976, M.
Clark est maintenant prêt à af-
fronter les conservateurs, plus tôt
que prévu, On se souviendra
qu’au congrès annuel récent du
parti créditiste à Calgary, les quel-
ques 400 délégués avaient d'a-
Scène canadienne
ET LE LABRA DOR?
ST-JOHN'S (PC) - On se plaït de
plus en plus à Terre-Neuve, ces
temps-ci, à faire état des Lreuves
historiques selon lesquelles le La-
brador appartient bel et bien à la
province, probablement en prévi-
sion de ce que pourrait avoir dans
l'esprit le nouveau gouvernement
du Québec issu de la victoire
péquiste du 15 novembre.
Bien que les Terre-Neuviens
soient convaincus que le Québec
ne réussirait jamais à s'emparer de
ce territoire de
mètres carrés (110,000 milles car-
rés), on s'inquiète dans certains
milieux de ce que les Labrado-
riens puissent décider de se sépa-
rer de Terre-Neuve.
Le premier ministre René Lé-
vesque, dont le parti a défait
l’ancien gouvernement libéral aux
élections du 15 novembre der-
nier, n’a jamais accepté la déci-
sion rendue en 1927 par le Con-
seit privé britannique décrétant
que le Labrador appartient à
Terre-Neuve. Le jugement fut
prononcé à l'époque où Terre-
Neuve et le Canada étaient des :
membres égaux du Common
wealth. Lorsque Terre-Neuve en--
tra dans la Confédération en
1949, le Labrador fut automati-
quement accepté comme faisant
partie de la nouvelle province,
‘’Le Québec ne pourra jamais
s'emparer du Labrador”, déclare
le premier ministre
ajoute: ‘’La frontière n'est’ pas
négociable, Le Labrador fait par-
tie de Terre-Neuve”.
“C'EST IMPENSABLE"
En tant que province cana-
‘dienne, le Québec semble à peu
285,000 kilo-
Frank :
Moores. De façon plus précise, il- :
près impuissant à s'emparer du
Labrador: Mais ce qui est inquié-
tant, c'est de savoir ce qui pour-
rait se passer si le Québec décidait
de se retirer de la Confédération,
M. Lévesque a promis un référen-
dum d'ici deux ans, pour per-
mettre aux Québécois d'indiquer
si oui ou non ils veulent que la
province devienne indépendante.
“Sans notre consentement, dit
M. Michael Harrington, .proprié-
taire et chroniqueur d’histoire'du
Telegram de St.John's, il est im-
possible au Québec d'acquérir un
-seul mille carré du Labrador, si ce :
n'est par la force”’.
M. Harrington a écrit récem-
ment dans sa chronique que’ ta
- force est “impensable dans le
contexte nord-américain, que
cette province [le Québec) de-
meure ou non dans la Confédé-
ration”,
M. Harrington rappelle que le
© Pr Henri Dorion fut engagé par le
gouvernement du Québec, dans
les années soixante, pour étudier
l'intégrité des frontières provin-
_ciales. Le rapport Dorion, dit-il,
démontrait que la frontière entre
le Québec et Terre-Neuve, au
Labrador, est ‘‘pius ferme que
plusieurs des autres juridictions
territoriales du Québec, et ne
peut être changée par les voies
juridiques”.
Evolution
de
deux provinces
ñ
DÉCISION IRRÉVERSIBLE
“Dorion a de plus affirmé que
la décision concernant la fron-
tière a été rendue irréversible
quand Terre-Neuve est entrée
dans la Confédération en 1949,
Que Lévesque se le tienne pour
dit”.
“Le Labrador fait partie de
notre province, de par la loi et de
par la constitution, et cela ne
peut être changé sans notre con-
sentement, déclare le chef de
l'opposition, M, Ed Roberts. Mais
la bataille du Labrador se livrera
non pas devant les tribunaux,
mais dans le coeur et l'esprit de la
‘population.
#La victoire du Parti Québé-
cois, un parti qui croit - à tort -
que le Québec a des droits sur le
Labrador, représente Un danger
réel et présent pour notre provin-
ce. Îl est du devoir de notre
gouvernement de donner l'exem-
ple, en convainquant les gens du
Labrador que leur destin est vrai-
ment lié à cette province”, dit-il.
- Des habitants du Labrador
. sont toutefois peut-être déjà con-
vaincus que leur territoire aurait
intérêt à devenir une province ou
un territoire distinct.
Le lieutenant-gouverneur Gor-
bord et avant tout discuté et
préconisé un rôle de chien de
garde et d'opposition, sans aller
jusqu'à parler de remplacer le
gouvernement conservateur, trop
bien ancré au pouvoir. Or, il se
dégage, de cette conférence de
presse de fin d'année du chef de
l'opposition, que s'il n'en tient
qu'à lui, ce parti ne se bornera
pas à un rôle d'opposition. M.
Clark a déclaré que dès l’automne
1977, le parti qu'il dirige consa-
crera une très large partie de ses
efforts à formuler des politiques
de rechange à celles offertes par
le gouvernement en place. Et un
des principaux chevaux de ba-
taille du parti en 1977 sera ia
question du partage des revenus
provinciaux avec les municipali-
tés. Ceci aura pour effet de faire
{suite page 18)
don A. Winter a fait observer, à la
suite d'un séjour sur les côtes du
Labrador au début de l'automne,
qu'il avait été surpris de constater
combien le sentiment séparatiste
ÿ est répandu.
Les régions peuplées du Labra-
dor, y compris la ville uitramo-
derne de Churchill Falls, où se
trouve la plus grande centrale
électrique souterraine au monde,
n'ont accès au monde extérieur
que par avion ou par bateau Les
avions volent entre des villages
côtiers isolés, sans l’aide de radio-
phares. La navigation est fermée à
cause des glaces pendant au
moins la moitié de l’année.
Le gouvernement provincial re-
çoit un flot continu de pétitions
et de demandes de la pert des
localités et des conseils locaux,
qui veulent obtenir des routes,
de meilleures écoles, de meilleurs
systèmes de distribution d'eau et
d’égout.
Certains habitants du Labrador
prédisent que la victoire du PQ
forcera- le gouvernement de
Terre-Neuve à fournir plus de
services. “Le séparatisme aura un
air complètement différent de-
main matin”, a dit le révérend
Frank Pye, de Red Bay, sur la
côte sud du Labrador, après avoir
(suite page 20)
oo
Depuis la victoire du Parti québécois, le mois dernier, les citoyens de Terre-Neuve
s'inquiètent des visées de ce gouvernement sur le Labrador, advenant la séparation
du Québec du reste de la Confédération. Le premier ministre René Lévesque n’a
jamais accepté la décision prise par le Conseil privé, en 1927, selon laquelle le
Labrador appartient à Terre-Neuve, De plus, il existe un sentiment séparatiste au
Labrador même, Cette carte indique la fluctuation des frontières de cette région,
de 1905 à 1927 (rangée du haut), et comment elles sont demeurées depuis que
Terre-Neuve s'est joint au Canada en 1949, (Graphiquue PC)
Page 6/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
SCIENCE ET TECHNOLOGIE
L’Alberta songe à faire renaître Îles dirigeables
EDMONTON (PC) - Les amateurs
de dirigeables, qui croient que
l'ère des plus légers que l'air n’a
pas pris fin avec l’explosion du
dirigeable allemand Hindenburg,
en mai 1937, seront peut-être
appuyés dans leurs convictions
par le gouvernement de l'Alberta,
Le ministère provincial du
Transport examine en effet pré-
sentement la possibilité d'utiliser
des dirigeables non-rigides pour le
transport de marchandises.
“Cette province ne craint pas
d'étudier l'idée, a déclaré au
cours d'une interview M. Row-
land McFarlane, sous-ministre du
Transport. Nous songeons à utili-
ser des dirigeables pour transpor-
ter des marchandises dans les
régions en voie de développement
de l'Alberta”!
L'Alberta est la seule province
qui possède une compagnie d'a-
viation régulière - la Pacific Wes-
tern Airlines - et, récemment, elle
est devenue la première province
à participer à la mise au point
d'un hydroglisseur,
L'intérêt porté aux dirigeables
a été ravivé dans la province
lorsque le ministre du Transport,
M. Hugh Horner, a présenté un
rapport à l'Assemblée législative
pendant la session d’automne. Le
rapport avait été rédigé par l’Al-
berta Airship Group.
Le sous-ministre du Transport de l’AI.
berta, M. Rowland McFarlane, déclare
qu'“il est concevable qu'il puisse y
avoir une industrie du ballon en Alber-
ta”, et son ministère étudie la possibi.
lité d'utiliser des dirigeables pour le
transport des marchandises, Le type
de dirigeable qui conviendrait aux
régions isolées de la province serait
semblable à cet AD-500, fabriqué par
Aerospace Developments, en Grande-
Bretagne . (photo PC)
LE TRANSPORT DU GAZ
Le rapport, préparé en mars
1975, traitait de la possibilité de
transporter du gaz par dirigeable
à partir de l'Arctique, et recom-
mandait que le gouvernement
provincial étudie le potentiel éco-
nomique d'une industrie de fabri-
cation de dirigrables,
Le rapport traitait principale-
ment de dirigeables aux dimen-
sions considérable + et à structure
rigide, Mais le ministère provin-
cial du Transport étudie plutôt ce
que M. McFariane à décrit
comme “des dirigeables plus pe-
tits, moins coûteux, non rigides,
dont l'application serait plus sou-
pie."
D'autres pays ont exprimé de:
l'intérêt pour les dirigeables, a
souligné M. McFarlane. L'’Alle-
magne fédérale travaille actuelle-
ment à plusieurs appareils conçus
pour transporter des cargaisons
en Afrique: aux Etats-Unis,
Goodyear est en train de créer un
dirigeable rigide pour la marine,
et l’Union soviétique étudie les
dirigeables propulsés par l'énergie
nucléaire,
En Alberta, la possibilité d’uti-
liser des dirigeables pouvant
transporter des cargaisons à une
vitesse probable d’une centaine
de milles à l'heure aurait plusieurs
avantages. Sauf lorsque le temps
est extrêmement mauvais, on
peut utiliser un dirigeable tous les
jours. L'appareil peut décoller
verticalement, atterrir sur un es-
pace relativement petit, ou laisser
tomber au sol des marchandises
et du matériel.
L'Aiberta possède plusieurs des
éléments nécessaires au dévelop-
par JANET BLISS
. pement d'une..industrie de diri-
geables: les ressources énergé-
tiques, des réserves d'hélium pour
gonfler les dirigeables, et un cli-
. mat politique propice aux innova-
tions dans le domaine du trans-
port,
M. McFarlane a fait remarquer
que le gouvernement en est en-
core à l'étude de ce projet, et
uniquement dans le contexte du
transport de marchandises à l'in-
térieur de la province. Les diri-
geables pourraient néanmoins s’a-
vérer un moyen de transport idéal
si on construit une pipe-line de
gaz dans la vallée du Mackenzie.
(LE DROIT, 6-12-76)
Qui n'a pas d
sans travail? En fait, nous n’avons qu’à observer autour de nous
Deux programmes,
un objectif.
Créer de nouveaux
emplois.
à eu une bonne idée susceptible de créer des emplois pour des gens
ur trouver des
. Choses constrüctives à faire. C'est pourquoi le Ministère de la Main-d'oeuvre et de
CANADA
AU TRAVAIL
«Canada au travail» est un
programme de création d'emplois
‘ qui Sera lancé dès janvier ‘
prochain, H a pour but de
combattre le chômage dans votre
localité, et il le fera en créant
quantité de nouveaux emplois.
Toutes les associations, les
corporations et les organisations
reconnues sont habilitées à
parainer la réalisation de projets.
majorité des subventions -
consenties pour ces programmes .
aux régions L
sera destin
nes idées... des réalités.
particulièrement touchées par le chômage. Les projets
devront aussi tenir compte des besoins spécifiques
locaux.
«Canada au travail» est un programme à longueur
d'année qui emploiera des gens sans travail dont les.
services et les aptitudes ne sont pas utilisés
actuellement par le secteur privé. Les formulaires
d'inscription à ce programme
, Soit en hiver, soit en été.
deux fois par ann
urront être présentés
Au début de janvier, vous pourrez vous procurer un
formulaire d'inscription au Centre de Main-d'oeuvre du
Canada de votre localité. On vous donnera aussi un
guide détaillé sur ce programme.
Pensez-y dès maintenant et regardez bien autour de
vous. |! y a une foule de possibilités. .
semaines.
emp
Limmigrétion tance deux programmes de création d'emplois. C’est le-temps de faire
de vos
JEUNESSE-CANADA
AU TRAVAIL
«Jeunesse-Canada au travail»
est un programme estival pour
étudiants et créera plus de 20,000
emplois. Les projets devront être
d'une durée maximum de 14
Les projets devront créer des
ois assortis aux perspectives
de carrière des étudiants, ce qui
facilitera leur accès éventuel au
marché du travai ,
dans l'immédiat, le fruit du travail
de ces étudiants devra profiter
à l’ensemble de la population
I, Bien sûr,
de la localité où le projet sera réalisé.
Tout comme pour «Canada au travail», le Centre
de Main-d'oeuvre du Canada de votre localité
vous fournira un guide détaillé ainsi qu'un formulaire
d'inscription, dès le début
de janvier.
Pensez-y dès maintenant, ce sera une
expérience enrichissante pour vous et pour
les étudiants!
E + Main-d'oeuvre Manpower
et immigration and Immigration
Bud Cullen Bud Cullen
Ministre Minister
| Créons des emplois, c'est important!
CALGARY
PAROISSE STE-FAMIÈLE -
Inauguration du presbytère
Le 24 novembre dernier, le
Père Henri-Paul Lyonnais, o.m.i.,
recevait Monseigneur Paul
O'Byrne, évêque .du diocèse de
Calgary, et une quarantaine de
prêtres venus de tous les coins de
l'Alberta, à l’occasion de l’inaugu-
ration du presbytère de la pa-
roisse Ste-Famille. Un déjeuner,
préparé . par les Dames Ste-
Famille, fut servi au présbytère.
Dimanche le 5 décembre sui-
vant, après la messe de 10h.30,
les paroissiens furent invités à
visiter le presbytère afin de pou-
voir. constater le bon placemen
de leurs deniers. ‘
‘ Le presbytère
de la paroisse Ste-Famille
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 7
Deux jubilés d’or à
la paroisse
Ste-Famille
st itétiitéttttiitiiitiitaiisas ie à
À ces deux couples nous devons
une place dans l’histoire de notre
paroisse et de la Sociélé Franco-
Canadienne de Calgarv.
M. ET MME
UBALD GOURDINE
Samedi te 11 décembre, M. et
Mme Ubald Gourdine se sont vus
fêter leurs noces d'or par leurs
enfants, parents, amis et Copains
d'antan. .
La providence s’est mis de la
partie en accordant aux Jubilaires
le plaisir d'avoir les mêmes té-.
moins d'il y a cinquante ans, pour
la messe célébrée en leur hon-
neur, .Ceux-ci étaient M. Gustave
\
Le 18 décembre, la famille de
M. et Mme Uiric Dandurand se
réunissait pour célébrer le jubilé
d'Or de. leurs parents. De nom-.
breux amis de la paroisse et de la
Société Franco-Canadienne de
Calgary, choïsirent cet occasion
pour leur témoigner leur recon-
naissance et leur affection.
Durant la fête, il ÿ eu ‘une’
messe à l'église Ste-Famille de
Calgary. Le révérend Père Lyon-
nais officiait et rendit le sermon
de circonstance, Mme Petitfor
chanta “Notre père” en anglais,
et la petite Gisèle Despins chanta
“Je cherche le visage”: Mme Gra-
tia Gagnon accompagnait à l'or-
gue.
Les Jubilaires semblaient heu-
reux comme au premier jour.
C'est le 18 décembre. 1926 que
M. Ulric Dandurand épousait Mile
Germaine Daust en l'église St-
irénée de Montréal.
M. Dandurand est né à Mont-
‘ réal le 29 mars 1907 et Mme
Y eu une réunion de parents èt
‘“Dandurand en°1905; à Montréal
également, De leur union sont nés
quatre enfants: Mme Pierrette
McMaster, Guy, Mme Lucienne
McAuley et Mme Rita King. Ils:
ont 12 petits-enfants et 4 arrières
petits-enfants. ne
?
Après la cérémonié à l'église, il”
“LA SOCIÈTÉ FRANCO-CANADIENNE DE CALGARY” sou-
haite à ses actionnaires et à tous ses amis francophones de la
province de l'Alberta, une joyeuse fête de Noël et leur présente ses
meilleurs voeux de prospérité, santé et bonheur pour l'année 1977,
Elle espère que tous feront un effort pour assister aux activités
culturelles et sociales mises sur pied à leur intention afin de rendre
plus fort le lien qui les unit.
Jean Durant,
président
GUY C. HEBERT.
Gérant
14 rue Perron,
$t-Albert, Alberta
TSN 1E4
Agen d'immeubles
JOHN G. KINGSTON
Vendéur
.BLAIR DORE
Vendeur
Signaler au bureau: 459.7786:
M. ET MME ULRIC DANDURAND
amis à la salle de la Villa Franco
où demeurent les Jubilaires,
"M, Dandurand fut employé à
la comptabilité de ia compagnie
du Canadien Pacific pour plu-
sieurs années. En 1941, if fut
transféré de Montréal à Calgary;
par la suite, il a été tränsféré à :
Vancouver ‘pour. .8. ans. {l-est
revenu à Calgary en 1967. Il fut
président de la St-Jean-Baptiste
pour 2 ans; Chevalier de Colomb
à son 4ième degré; il a servit sur
le comité paroissial, le comité de
. surveillance à la Caisse populaire;
‘:'“fut directeur et trésorier de la
” Société Franco-Canadienne jus-
qu'à sa retraite en 1974,
ce .Mme Dandurand a été très
active au sein du groupe des
Dames de Ste-Famille; elle fut
longtemps en charge de la cuisine
pour les soirées de bingo.
Par la voix de notre journal, je
me fais l'interprète des parois-
siens de la paroisse Ste-Familleet
de la S.F,C.C, pour offrir à ces
deux couples de Jubilaires, les
voeux de bonheur que l’on sou-
haite à de bons amis. Chers ML et
Mme Gourdine, M, et Mme Dan-
durand, vous avez été des bd-
tisseurs de paroisses, toute notre
admiration! C’est au courage des
pionniers comme vous que nous
: devons la réussite de notre Socié-
té Franco-Canadienne de Calgary.
C’est à vos efforts que l’on doit
notre église, et notre paroisse, où
se multiplient vos enfants qui ont
gardé ceque leurs aieux avaient
dans leurs veines.
On dit que le bonheur consiste
à donner, par ce principe nous
jugeons que vous jouissez d’une
vieillesse heureuse el paisible,
Sans doute, les fatigues ont ridés
vos fronts, les pieds ne sont pas si
alertes: mais dans vos coeurs,
l’âge n’a rien changé. Vivez en-
core longtemps, pour le bonheur
de ceux qui vous aiment.
Estelle Paradis,
Calgary
M. et Mme Ulric Dandurand
Hurtubise, père de Mme Gourdine
et M. Ernest Gourdine, frère du
Jubilaire, La messe fut concélé-
brée par le Révérend père Lyon-
nais, curé de la paroisse, ainsi que
les pères Latour et Gouthier,
“Au tout début, le père Lyon-
nais demanda aux fidèles de re-
mercier Dieu d'avoir accordé 50
. ans de vie conjuguale à M. et
Mme Gourdine, puis il expliqua
que le plan du Seigneur était,
dans le sacrement du mariage, de
faire grandir l'amour mutuel à
travers les joies et les peines de la
vie, L’épitre fut lu par leur fille,
Mme Jeanine Cuellierrier; le
psaume par leur petite-fille, Julie
Jenson; le 2ième épître par leur
fille, Mme Genevièvre Jenson:; et
l’offertoire fut offert par leurs
petits-enfants, Marc Cuellierrier
et Julie Jenson, Mme Monique
(Gourdine) McDonald d'Edmon-
ton chanta ‘‘Panis Angelicus et
“Ave Maria”, accompagiée par
: Mme Gratia Gagnon de Calgary,
au piano, : On remarquait au
choeur, Père Trudeau, ancien cu-
ré de la paroisse qui a marié deux
filles de M. et Mme Gourdine et
baptisé de'leurs petits-enfants,
Après la cérémonie religieuse,
il y eu une belle réception à leur
demeure, 1901 rue Remsey, Plu-
sieurs messages de félicitations
furent reçus: Son honneur ie gou-
verneur et Mme Léger; le premier
ministre P.E. Trudeau; le premier
ministre de l'Alberta, P. Loug-
heed: Raiph Steinhauer, lieute-
nant gouverneur de l'Alberta; le
maire de Calgary, Rod Sikes; l'é-
vêque Carol de Calgary, Sr Alice,
de Montréal, mère Générale des
soeurs de la providence de
l'Ouest, qui est la soeur de Mme
Gourdine; une cousine de Toron-
to.
M. Gourdine est né à Papineau,
ville de Québec, le 9 mai 1897 et
est venu avec ses parents à Cluny,
Alberta en 1913, Mme Gourdine,
née Yvonne Hurtubise, naquit à
Larcefield, Ontario le 26 septem-
bre 1907. Sa famille est venue à
Cluny en 1916. Les jubilaires se
sont mariés le 9 décembre 1926 à
Lacombe Home et ils demeurent
dans la paroisse Ste-Famille de-
puis 1929. De leur union sont nés
7 enfants. Un garçon, Léo, est
décédé à l'âge de 22 ans et un à 9
mois. ls ont cinq: filles: Mme
Jeanine Cuellierrier, Mme Gene-
vièvre Jenson, Mme Mariette
Erefmuf, Mlie Yvette Gourdine,
Mme Madelaine McPherson. Ils
ont 7 petits-enfants.
M. Gourdine fut président de
la St-Jean-Baptiste, directeur du
Club français, membre du conseil
paroissial et très actif dans la
paroisse. Mme Gourdine fut prési-
dente des dames Ste-Famille pen-
dant longtemps et aussi une
femme très dévouée à sa paroisse,
Page 8/ Le Franco-albertain, 2
La victoire du PQ et l'avenir du...
pouvaient séparer leurs partis res-
pectifs. On est également frappé
par le développement linéaire
qu'ont connu leurs politiques en
matière de relations fédérales-pro-
vinciales. À sa façon, et de ma-
nière significative, chacun a con-
tribué à élargir la zone réservée à
l'autonomie provinciale à l’inté-
rieur de la Confédération et à
refaçonner peu à peu la structure
constitutionnelle de 1867 de ma-
nière à mettre au point Un Syÿs-
tème fédéral plus flexible et cer-
tes plus décentralisé. Le gouver-
nement fédéral, pour sa part,
compte tenu des grandes différen-
ces de personnalités et de métho-
des entre Diefenbaker, Pearson et
Trudeau, a aussi contribué, par sa
manière d'aborder les problèmes
et les débats avec les gouverne-
ments québécois, au processus
dynamique du développement au
Canada d'un fédéralisme nou-
veau, beaucoup plus pluraliste et
présumément plus décentralisé au
niveau institutionnel,
L'autodétermination nationale
des Canadiens français, dans la
mesure où elle demeure l'objectif
à long terme du Parti de M.
Lévesque et aussi du nouveau
gouvernement du Québec, peut
certainement se réaliser à l'inté-
rieur des contours du système
fédéral existant, || faudra faire
usage à cette fin des processus
constitutionnels disponibles et se
prêter à ce jeu de marchandage et
de concessions réciproques qui
est inhérent à la dynamique des
rencontres fédérales-provinciales
entre chefs de gouvernement,
Dans cette perspective, il faut
certainement éviter que M. Léves-
que ne soit accueilli dans un
esprit d'’hostilité intransigeante
par les autres premiers ministres
provinciaux. On devrait au con-
traire lui souhaiter la bienvenue
dans le club des premiers minis-
tres et l’encourager à y poursuivre
ses propres objectifs particuliers
dans le respect des règles consti-
tutionnelles du jeu. Car le bon
fédéralisme est essentiellement
2 décembre 1976
pragmatisme, Et toute l’expé-
rience constitutionnelle cana-
dienne depuis la Révolution tran-
quille a tendu à démontrer que
des programmes québécois for-
mulés d'abord de manière trop
abstraite et peut-être aussi trop
catégorique, en vue de répondre
aux besoins spéciaux de cam-
pagnes électorales
ont ensuite tendu à atténuer et à
déboucher sur des compromis
lorsqu'on rejoignait le niveau em-
pirique des négociations con-
crêtes entre gouvernements. Tout
compte fait, les premiers minis-
tres des principales provinces an-
provinciales :
glophones ont beaucoup pratiqué
l'art qui consiste à promouvoir un:
objectif constitutionnel puis à
faire Une concession élégante au
moment opportun. Dans la re-
cherche des solutions constitu-
tionnelles capables de faire droit,
dans le cadre du fédéralisme cana-
dien, à la recherche continue de
son identité culturelle par le Ca-
nada français, les premiers minis-
tres provinciaux pourraient à cau-
se de cela, être appelés à jouer un
rôle plus important qu'Ottawa.
- (LE DEVOIR, 26/11/1976)
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Tél: 826-3371 burecr
(suite de la page 2) Quan h
seul...
#
HISTOIRE DE NOËL
John et Nancy sont deux jeunes professeurs américains venus
pour enseigner et faire leur demeure dans le Nord de l'Alberta. ÎIs
ont trouvé refuge à Gift Lake, à une quarantaine de milles au nord
de Grouard, dans le fond des bois, il faut le dire, au service d'une
communauté de Cris. Ce jeune couple à la joie d'avoir un bébé, une
petite fille,
J'ai rencontré John à une retraite de professeurs récemment. Il ,8
changé d'école depuis l’an dernier. En sirotant un café il m'a
raconté une petite aventure qu'il a eue à Noël, l'an dernier.
La veille de Noël il s'était rendu à Grande Prairie avec sa petite
famille pour magasiner. Durant l'après-midi ils se sont remis en
route pour les 200 milles du retour, lis n'avaient pas fait loin quand
- tout -à coup une pluie verre-glaçante commence à tomber, Le pavé
devint rapidement comme une belle patinoire, Îls durent ralentir
considérablement, La conduite de leur petit camion devint très
fatiguante parce qu'il était très difficile de le maintenir sur la route,
{ls avaient fait 150 milles, et ils avaient quitté la grande route quand
John perdit contrôle de son véhicule et piqua vers le fossé.
-IIs ne se firent pas mal car il allait lentement, et la neige
abondante adoucit l'impact. Comme il n'était pas question. de
rechercher un camion-remorque à cet endroit désert, John se mit à
pelleter un chemin dans la neige. Après un long travail ardu il essaya
de sortir et il réussit presque. “Lorsque les roues touchèrent la glace
de la route, le camion glissa de nouveau dans le fossé dans une
position encore plus désespérée qu'avant. -
ls se résignèrent à quémander de l’aide, Dans la noirceur ils
pouvaient voir la lumière d’une ferme au loin, |! fut décidé: que
Nancy irait emprunter une chaine, Durant son absence, un gros
camion vint à passer qui tira John du pétrin, Ils purent enfin se
remettre en route, .
La glace était tellement vive que le camion pouvait à peine
avancer. Une fois encore, le camion commença à se promener d’un
côté et de l’autre du chemin. Ce n'est qu'avec grande peine et
frayeur que John put stabiliser le véhicule, Arrivés à la Baie de
Grouard, le camion avance lentement sur la route élevée, De chaque
côté il y a le lac gelé. John se demande anxieusement si la glace est
assez forte pour les supporter s'ils venaient à quitter la route, Mais
tout va bien, les voilà sur le pont. Deux milles encore et les voici
rendus à Grouard, à 40 milles de teur destination,
Il est neuf heures du soir. Îls sont épuisés, à bout de nerf. Ils
n'ont pas mangé depuis midi, Mais à Grouard il n'y a ni restaurant,
ni hotel, Que faire? Les derniers dix milles leur ont pris 1 1/2 heure:
sans compter le temps passé dans le fossé. lis sont des étrangers dans
un pays étranger, Îl est cependant trop imprudent de continuer.
lls se décident d’aller frapper à la porte des religieuses. Bientôt la
lumière s ‘allume, la porte s'ouvre, Elles sont trois. Et c’est la joie
pour tout le monde. D’apercevoir ce jeune homme barbu et sa très
belle épouse et leur petit bébé emmitouflé quémander secours,
c'était pour les religieuses, recevoir la visite inattendue et privilégiée
de la sainte famille, Si on les a bien reçus! Un bon souper chaud leur
est bientôt servi. Ils'vont passer la nuit au couvent, Pendant qu'une
des religieuses qui a assisté à une messe plus tôt dans une mission
gardera l'enfant, les deux autres accompagneront le jeune couple à
la Messe de Minuit, John me confia n'avoir jamais assisté à uns plus
belle messe de Minuit, Puis ce fut le réveillon, l'échange de cadeaux,
etc.
John m'admit également que le parallèle étrange qu’il vécut ce
sair-là avec le premier Noël, s'est enraciné profondément en lui, Les
religieuses me dirent aussi %a même chose, À Grouard, ce Noël-là,
l'Enfant Jésus et ses parents sont vraiment venus frapper à la porte.
Quel soulagement ils éprouvèrent en voyant que cette fois il y avait
de la place à l’auberge...
JACQUES JOHNSON, O.M.I.
Mt
24
ÉMISSIONS" SPÉCIALES POUR LA PÉRIODE DE. NOËL.
déc embre. “Film choisi pour {es jeunes télé-spectateurs. Le père Noël reçoit une demande d'u
ci
souhaite à tous :
-än Joyeux it
ä30 UN MOËL IMPRÉ VU
petit garçon qui désire une fusée pour Noël. out
19800 NOËL AUJOURD HU! LS
- Regard sur la célébration de Noël en Alberta E : Ke
23400 La veillée DE LA MINUIT. .
4 fe F !
Que dis
DURS
mms
L’ équipe de
me
De vieux *’Noëls” français interprétés par Denys Bédard < sur les < Grgues. barogues di
Conservatoire de Québec.
24h00 MESSE DE MINUIT
De Rome, célébration de la messe par le pape Paul VI.
10h00 MESSE DE NOËL
dé cembre De l'église de Ste-Adêle, célébration de ja messe par l’abbé Ronald Labomté,
15h00 L'ARBRE DE NOËL
Unfermier doit vendre à un étranger l'arbre de Noël promis à son fils,
15h15 LA VIEILLE BOITE
Film d'animation de l’O.N.F.
18h00 LE MOËL DE MIGUELITO
Un petit mexicain muet déteste la fête de Noël qui Jui rappelle la mort accidentelle
de $on père.
è
20400 NUIT DE LUMIÈRE '
Les jeunes chanteurs d'Acadie, dirigés par Soeur Lorette Gllant, interpéteront ï
des Noëls traditionnels français. É
L)
20430 1Ésus EST NÉ EN PROVENCE
Le grand comédien français, Fernañd Sardou nous raconte une curieuse et touchante
histoire jouée par les Habitants d'un authentique village provençal." 7
22h00 LA SAGOUINE :
Le célèbre personnage créé par Antoñine Maiflet, La Sagouine, magnifiquement
interprété par Viola Héaer, vous raconte à sa façon, la fête de Noël.
22h45 VOEUX pe NOËL °
L'Honorable René Lévesque, offrira aux Québécois ses meilleurs voeux de Noël.
opus
donne.
ou
A
A
0 CLONE LIT TT ELITE PTIT PTE PITEEEEEEPEPTENEEPEET EEE EEE eeeeEer eee NET EERRUEENN IEEE eee PRENOM
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Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page Y
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Es-tu d'accord?»
Page 10/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
Jeunesse
” Es-tu d'accord?
samedi 25, tt h 30
Un joyeux Noël
Es-tu d'accord?, le samedi 25
décembre à 11 h 30, fête Noël
en grand! A cette occasion,
l'orchestre et la chorale de
l'école Le Plateau viennent in-
terpréter à leur façon les plus
beaux airs de Noël. Violons,
Violoncelies, flûtes à bec et
‘voix, sans oublier le piano de
l'oncle Herbert, s'harmoniseront
Pour vous souhaiter le plus joy- :
‘eux des Noëls. Bien entendu,
‘Pierrot n'est pas de reste pour
chanter et complète le program-
me déjà bien rempli. Pendant
que les musiciens s'exécutent
d'un côté du studio, de jeunes
artistes peintres en compagnie
de Claude Lafortune terminent
une formidable murale de l'au-
tre. En ce matin de Noël, Es-tu
d'accord? vous en mettra plein
la vue et piein les oreilles! Une
émission de Marcel Laplante.
DISCOTHEQUE
du jeudi au samedi: 21h.30 - 4r.30
dimanche: 21h.30 - 1h. 30
10e rue et 82e avenue
DANSE SANS INTERRUPTION
SNACK BAR
Tenue de ville
MERCREDI
29 décembre
9h10 OUVERTURE ET HORAIRE
Sh15 LES AVENTURES DE
CHAPERONNETTE À POIS
«Les Grandes Manoeuvres».
EN MOUVEMENT
«Conditionnement physique géné-
râle. La condition physique et la
force des ligaments. Participation
de Lise.
YOU HOU |
«L'Oreille» {dernière de 2].
VIRGINIE
«Le Lapin à lunette».
CONSEIL-EXPRESS
Le docteur Aubry répond au cour-
rier reçu.
11h00 LES TROUVAILLES DE
CLÉMENCE
Le traitement des planchers, a-
vec Jean-Louis Robillard. — Le
pose de tuiles de céramique, a-
vec Jacques Garant.
LE COMTE YOSTER À BIEN
L'HONNEUR ©
“Rien ne va plus. Averti par
une lettre anonyme, Yoster s'ap-
prête à faire arrêter un baron
‘de connivence avec un croupier.
Ce dernier avait monté un sys-
tème électrique pour faire errë-
ter la bande au numéro désiré.
SKIPPY
«Des hôtes parfaits=.
LES COQUELUCHES
invitées: Claude Souly et Ginette
Sage. Réal. Lise Chayer.
TÉLESOURNAL
FEMME D'AUJOURD'HUI
Aéaï.: Fernand Choquette.
LE FEMPS DE VIVRE
De Jonquière. M. Alfred Trem-
blay, 80 ans, père de dix-sept
enfants. dont quinze vivent. il
raconte sa vie, et, à mesure
qu'il en nomme les personnages,
nous les voyons apparaître à l’é-
cran, Artiste invitée: Claire
Tremblay, chanteuse. Animateur:
Pierre Paquette, Réal. André Si-
mard.
BOSINO
LE GRENIER
Etienne est débordé de travail
pour la préparation de la fête de
St-Odilon, Cependa.t, cette fois,
le coeur n'y est pas.
SUR LA COTE DU PACIFIQUE
“Le Camionnecr». Des dettes de
jeu obligent Len à saboter les
‘freins du camion-remorque du
frère de Chuck.
L'HEURE DE POINTE
+Voyages., avec Normand Caze-
lais, géographe. «Théätre., avec
Pascal Perrault.
18h00 CE SOIR
18h30 CE SOIR EN ALBERTA
19h00 DANIEL BOONE
Le Prophète».
DU TAC AU TAC
Comédie d'André Dubois, en col-
laboration avec Raymond Piante.
En vedette: France Castel, Anouk
Simard, Luc Durand, Roger Lebei,
Michel Forget, Daniel Gadouss,
Marthe Choquette et Normand
Chouinard, «La Parenté est arri-
vée-. Nicole Craisille arrive à
Montréal pour faire une tournée.
Mario l'invite chez-lui pour le
jour de l’An ainsi que les mem-
bres du bureau. Vont-ils accep-
ter l'invitation? Réal: Maurice
Falardeau,
LE TRAVAIL À LA CHAÎNE
Animateur: Serge Laprade, avec
Jacques Houde.
sus
11h30
12h00
12h30
13h30
13h35
14h30
16h00
16h30
17h00
17h30
20h00
21h00 HORS SÉRIE
Le Poupée sanglante, D'après
l'oeuvre de Gaston Leroux.
Adaptation et dialogue. Ro-
bert Scipion, Avec Jean-Paul Zeh-
nacker, Yolande Folllot, Domini-
que Leverd et Ludwig Gaum
Réal: Marcel Cravenne (ée F3
6). La veilie de l'exécution du
relieur, Jacques Quentin, qui
croit effectivement à son inno-
cence, à eu un entretien avec
Bénédict et il! lui a révélé te
formidable secret de Gabriel: ce-
lui-ci est un automate qu'iis ont
fabriqué, mais à qui il ne man-
que qu'une Chose. un cerveau!
Bénédict Masson a consenti à
.ce que, aussitôt anrès son exécu-
‘tion, le jeune savant prenne son
cerveau pour le donner à Ga-
briel. La vie exaïitante de Béné-
“dict Masson ne fait que commen-
cer.
CONSOMMATEURS .AVERTIS
Animateur: Simon Durivage. «La
protection du consommateur: aux
Etats-Unis vue par le Canada-.
Rech: André Gascon, Réal.:
Kar! Parent.
TELEJOURNAL
NOUVELLES DU SPORT
REFLET D'UN PAYS
Une sélection de Résesu-soleil.
De Sherbrooke, «L'Université du
3e äge», Inv. Mme Cécile Latu-
lippe, responsable de l'organi-
sation de ces cours: M. Roger
Bernier, dir. général de l'Educa-
tion permanente à l'Université de
Sherbrooke; Lise Lebrun et Soeur
Claire et leur expérience d'éduca-
tion populaire auprès de person-
nes ägées dans le quartier cen-
tre-sud de Sherbrooke, et témoi-
gnages de personnes du 3e äge
sur leur nouvelle vie d'universi-
taires. Réal: Claude Colbert.
CINÉMA © L
La Tendre Ennemie. Comédie réa-
lisée par Max Ophüls, avec Si-
mone Berriau, Jacqueline Daix,
Catherine Fontenay et Georges
Vitray. À l'occasion des fiançail-
les de sa fille, feu Monsieur Du-
pont juge à propos de revenir sur
la terre. [1 n'est pas d'accord a-
vec le choix du fiancé et veut
faire en sorte que sa fille épou-
se «l'élu de son coeur» (Fr. %6).
JEUDI
30 décembre
Sh10 OUVERTURE ET HORAIRE
Sh15 LES AVENTURES DE
CHAPERONNETTE À POIS
<Hoo... Hoo.. Hoquet».
EN MOUVEMENT
«Taille». La condition physique
et la prévention des blessures
au genou. Participation de Miche-
line.
LA BOÎTE À LETTRES
"les Lettres Xe, =Vn ot e2=. Y
a le xylophone, le yoyo et ie
zippelin.
MINUTE MOUMOUTE!
“Boulimie. .t« Régime, «Le
Poteaue, «Tête à têtes: <Le Né-
gatif., «Le Magasin de lunettes»,
«Cétacée: «Le Joueur de hocksy»,
«Automate»: «Tarzan», «À deuxe
{chanson), -L'imprésario..
CONSEIL-EXPRESS
Horticulture, avec Paut Pouliot.
Comment prolonger ls durée des
plantes reçues en cadeau durant
les fêtes, — Entretien du systè-
me de refroidissement d'une au-
tomobile, svec Camil Beauches-
ns. — Graphoanalyse, avec Mar-
guerite Paquet.
LES TROUVAILLES DE
CLÉMENCE
Ordonnance et composition d'un
buffet, avec Pauline Dansereau.
— Bouturage et entretien des
glaces, avec Jacques Gagnon.
LES ANIMAUX CHEZ-EUX
Documentaire réalisé par J. Ja-
hoda. Narrateur: Bertrand Ga-
gnon. -Bermudes, terre et mer».
Fauno et fiore terrestres et aqua-
tiques des Bermudes.
PRINCE NOIR
«Un jeune médacin arrogante.
LES COQUELUCHES
invités: Etienne Bouchard, le Pè-
re Gédéon et Christine Char-
trand. Réal: Martin Gaudreau.
TÉLÉJOURNAL
hs
t0hts
10h20
11h00
11h30
12h00
12h30
13h30
13h35 FEMME O'AUJOURD'HU!
Table ronde sur une prospective
de la télévision. Animatrice: Ali-
ne Desjardins. "Héal: Franik Du
val.
CINÉMA + J
Un jour, une bargère, Conte réa-
lisé par Gus Meins et Charles À.
Rogers, avec Virginia Karns, Stan
Laurel et Oliver Hardy. Une ps-
tite vieille habite dans un sou-
lier. Sa fille y garde les mou-
tons et se laisse conter fleuret-
te par un joueur de biniou. Mais
un homme riche et méchant con-
voite la jolie fille pour épouse
(USA 34). .
BOBINO
LE GUTENBERG
Avec Claude Gai. Louisette Dus-
sault, Jacques Lavallée, Gilbert
Sicotte, Jean-Pierre Chartrand,
Madeleine Arsenault, André Ca-
ron, Rita Lafontaine, André La-
coste et Herbert Auff. Texte:
Pierre Duceppe. Réal Hubert
Blais. «L'Etoile de mere.
L'ILE AU TRÉSOR
Aventures de Woïlfgang Liebenei-
ner, Avec Michael Ande, Dante
Maggio, Jacques Dacqmine, Geor-
ges Riquier et Jacques Godin.
<Le Coffre du capitaine». Un a-
veugle remet au capitaine un bi-
let signé «Tache noire». Ce der-
nier succombe à uns crise car-
diaque. u
17h30 L'HEURE DE POINTE .
18h30 CÉ SOIR EN ALBERTA
19h00 VISAGES
19h30 LES GRANDS FILMS
Les Révoités du Bounty. Drame
réalisé par Lewis Milestone, a-
vec Marion Brando, Trevor Ho-
ward et Richard Harris. En 1788,
le «Bounty», voilier anglais, navi-
que vers Tahiti. Au cours du
voyage, la tyrannie du capitaine
suscite la colère et l'animosité
de l'équipage. Le révolte ira jus-
qu'à la mutinerie (USA 62).
TÉLÉJOURNAL
NOUVELLES DU SPORT
BRIGADE SPÉCIALE
Policier réalisé par Tom Reed,
avec Georges Sewell, Roger Row-
land et Susan Jamieson, <L'in-
quisition», Un nommé Yearsley
est arrêté pour usage de fausses
pièces d'identité et port illégal
d'arme à feu. Ces accusations
sont un prétexte pour l'interro-
ger sur les circonstances du sui-
cide d'un politicien à la suite
d'un vaste projet d'investisse-
ment en Afrique du Sud.
CINÉMA _
Le shérif ne pardonne pas. Wes-
tern réalisé par Barry Shear, s-
vec Richard Harris. Rod Taylor,
Al Lettieri et Nevilie Brand. Le
shérif de Santa Rosa au Texas
s'eftorce de remplir sa tâche en
évitant la violence, Un jour ce-
pendant, quatre bandits attaquent
la banque du vitlage et tuent en
s'enfuyant la femme et le fils
du shérif, Celui-ci jure vengean-
ce et poursuit iles quatre fri-
pouilies jusqu'au Mexique où il
n'a pas juridiction (USA 73).
14h30
16h00
16h30
17h00
dE
VENDREDI
31 décembre
OUVERTURE ET HORAIRE
LES AVENTURES DE
CHAPERONNETTE À POIS
«Le Loup s'en va-t-en guerre,
EN MOUVEMENT
«Conditionnement physique géné-
rale, Participation de Fernande
Biouin.
CLAK
«Plein-vide. {dernière}.
VIRGINIE
“La Baguette magique».
CONSEIL-EXPRESS
Madame Louise Bélanger-Maho-
ney. du ministèrre de la Consom-
mation et des corporations, nous
parle des retours de cadeaux,
11h00 LES TROUVAILLES DE
CLEMENCE
Bricolage: support pour papier à
dessin, avec Philippe Roy. —
Jouets d'enfants, avec Stéphanie
Martin, Mouchi Mathieu et Lulu
Cornellier.
11h30 HISTOIRES SANS PAROLES ©
«Un petit revenu» et eL'Embar.
ras du choix».
12h00 TOUMAÏ
“La Dernière Chasse au tigre».
12h30 LES COQUELUCHES
Invités: Breton et Cyr et Jeanne
D'Arc Charlebois. Réal: Marcel
Brisson.
+3h30 FEMME D'AUJOURD'AUI
«La Femme, collaboratrice de son
mari dans l'entreprise à but lu-
cratif-. Rech: Nicole Gitbert-
Champagne. Anim.: Aline Desjar-
dins. Réal.: Jean-Guy Benjamin.
14h30 CINÉMA
Amour, grenouille et ogre. Conte
de fée réalisé par Jim Henson,
avec Trudy Young et Gordon
Thompson. La grenouille Kermick
et ses amis accueillent une mi-
nuscule congénère, Celle-ci est
l'ex-prince Robin le Brave, ré-
duit à cet état par la sorcière
Taminella qui est également l'au-
teur d'un sort odieux sur la prin-
cesse Mélora (Can.).
16h00 BOBINO
16h30 PICOLO :
«La Bûche de Noël».
17h00 MADAME ET SON FANTÔME
«Un mariage hanté».
17h30 L'HEURE DE POINTE
«Météo-week-end=. avec Alcide
Ouellet. «Spectacles», avec Rei-
ne Malo. «Cinéma», avec Suzan-
ne Lévesque.
18h00 CE SOIR
18h15 CE SOIR EN ALBERTA
18h30 A COMMUNIQUER
19h00 MANCHETTES ‘’76”
*OCAL
19h20 MARCUS WELBY, MD. |
Avec Robert Young, James Bro-
lin et Elena Verdugo.
LE NOËL DES CLOWNS
Avec Claude St-Denis, Jean-Pler-
re St-Michel, Robert Côté, Ycus-
ri Karakand et Marce| Gamache.
Réaï.: Peter Thomson. Sous le
tente d'un vieux cirque, deux
clowns s'apprêtent à célébrer
Noël. Ils sont sans le sou et
ne peuvent partager que leur
amitié. lis sont seuls au monde.
Accrochés l'un à l'autre, ijs s'en-
dorment et rêvent d'un cirque
idéal dont ils seraient les vedet-
tes.
SCÉNARIO
«Le Temps devant +, pièces de
Gilles Archambauit, avec Michè-
le Rossignol, Jean-Marie Blan-
chette, Marc Legault et Gilbert
Comtois. (3e de 4). »le Temps
devant Gilles». Gilles est un
bohème qui n'a pas fait grand
chose de sa vie, 11 n'aime pas
sa mère, n'arrive jamais à gar-
der une femme et se prend d'un
intérêt soudain pour son père.
Réal.: James Dormeyer.
SCIENCE-RÉALITÉ
Animateur: Joël Le Bigot.
TÉLEJOURNAL
LES SAISONS
-<L'Hivere, Documentaire réalisé
par Paul Vermieren, La campa-
gne” française revêt son blanc
manteau de neige.
CHRONIQUE DE FRANCE
-Noël sur la villes, Documentai-
re réalisé par Max Gérard. Une
fantaisie sur l'atmosphère de Ps-
ris à la veille de Noël.
BYE BYE 76
Rétrospective humoristique de
l'actualité de 1976 mettant en
vedette Dominique Michel et De-
nise Filiatrault, ‘avec Benoit Mar-
leau, Paul Berval, Jean Mathieu,
Yvon Leroux, René Caron, Serge
Thériault, Michel Forget, Jeen-
Pierre Plante et Roger Turcotte.
Musique et dir. musicale: Rod
Tremblay, Paroles des chansons:
Piérre Létourneau, Textes: Guy
Fournier, Marcel Gamache, Domi-
nique Michel, Denise Filiatrault,
Jean-Pierre Plante, Claude Meu-
nier et Michel Robert. Aéal.:
Jean Bissennette,
24h00 CINÉMA
A communiquer
21h30
1
AL
ger Fournier.
LES BEAUX DIMANCHES
Trénte ans ou la vie d'un joueur.
D'après Victor Ducange et Âr-
thur Dinaux. Adaptation et réali-
sation de Marcel Maussy. Avec
Robert Hirsch, Patricia Lesieur
et François Chaumette. George
de Germany sacrifie à la roulet-
te le bonheur de sa famille. En
plus de perdre au jeu Son argent,
d'y engloutir sa fortune et celle
de sa femme, d'en emprunter à
ses amis, il en vole. Il devient
ainsi un être dangereux, capable
de tout, même de tuer,
LES BEAUX DIMANCHES
Scènes de la vie conjugale. Dra-
matique réalisée par Ingmar
Bergman, avec Liv Uliman et Er-
land Josephson. (2e de 6}. -L'Art
de balayer sous le tapise. Par
petites touches, le malaise s'ins-
telle au sein du couple Johan-
Marianne. De part et d'autre. on
commence à ruser avec ce qui
pourrait être dangereux de mettre
à jour.
TÉLÉJOURNAL
SPORTS-DIMANCHE
CINÉ-CLUB e 0
Räves de femmes, Drame réali-
sé par Ingmar Bergman, avec Eva
Dehlbeck, Harriet Andersonn,
Gunnar Bjornstrand et Swen
Lindberg. La directrice d'un ins-
titut de photographie de mode
emmène un de ses mannequins
à Gôtenberg pour une séance de
photographie. Elle y revoit son
ancien amant dont elle est foile-
ment éprise mais qui ne peut se
résoudre à quitter son foyer pour
elle. De son cûté, le mannequin
connait une aventure courte et
humiliante (Suéd. 55 - s.-titré).
LUNDI
27 décembre
ghi0
his
10h00
10h15
10h30
11h00
11h30
12h00
12h30
OUVERTURE ET HORAIRE
LES AVENTURES DE
CHAPERONNETIE À POIS
ele Petit Théâtre de Chaperon-
nettes.
EN MOUVEMENT
Animateurs: Claude Bouchard et
Jean Brunelle., Réal.: Jean-Claude
Houde. «Conditionnement physi-
que générai». L'activité physique
et l'articulation du genou. Partici-
pation de Lise.
DU SOLEIL À 5 CENTS
«Le Roi de papier».
AU JARDIN DE PIERROT
«Do. ré, mie.
CONSEIL-EXPRESS
De Trois-Rivières, Animatrice:
Claudette Lambert, M, Gérard La-
reault nous parle de Paris. Prépa-
ration du voyage, documentation.
coût d'hôtel et de restaurant pour
deux personnes, fAéal.: Marcei
Lamy.
LES TROUVAILLES DE
CLÉMENCE
«La Fête au village, monologue
de Clémence, — La Fête au Bré-
sil: «Le Carnaval à Aio- et -La
Samba-, avec Cléa De Oliveira.
— Plat national brésilien: la fe-
joada, avec Cléa De Oliveira. A-
nimatrice: Clémence Desrochers.
Réat.: Gary Plaxton. Prod: inter-
image Inc.
RINALDO RINALDINI
Avec Fred William et Ursula Mel-
lin. «Aurélia. La pensée d'Au-
rélia ne cesse de tourmenter Ri-
na!ldo. Pourquoi, à la mort de
son père, a-t-elle opté pour le
cloître alors qu'il lui offrait de
partager sa vie?
CHER ONCLE BILL
-Les Faussaires-.
LES COQUELUCHES
Du Complexe Desjardins, Anima-
teurs: Guy Boucher et Gaston
L'Heureux. Direction musica!e:
Michel Brouillette, Réal. Michel
Gaumont. invités: Jacques Anto-
nin, Suzanne Sénécal et Daniet
Lavoie.
13h30 TÉLÉJOURNAL
13h35
14h30
46h00
17h00
17h30
18h00
FEMME D AUJOURD'HUI
Réal.: Jean-Guy Benjamin.
CINÉMA |
L'Empire du Soleil. Documentaire
réalisé par Enrico Gras et Mario
Craveri. Les auteurs de ce film
se sont promenés à travers le
Pérou et livrent au public le ré-
suitat de leur chasse aux images.
La première partie présente quel-
ques aspects des moeurs des
Urus, race antique descendant
des Incas et vivant au pied de
la chaine des Andes. Vient en-
suite une incursion au sein de la
forêt équatoriale où vivent les
Yaguas, L'ensemble se termine
par une visite à une autre tri-
bu dispersée le long des côtes
et dans les îles avoisinant le
Pérou (It. 56).
BOBINO
Avec Guy Sanche et Christine
Lomer, Textes: Michel Cailloux.
Réal: Thérèse Dubhé.
ALEXANDRE ET LE ROI
«La Promenades. Le roi qui dé-
teste les promenades, a pourtant
Sympathisant, se rappelle sou-
dain comment il simulait un rhu-
me pour éviter d'aller à l'école.
informée de la maladie du roi,
la reine accourt à son chevet,
mais il ne S'en tire pas à si bon
compte.
ROBINSON SUISSE :
«Perdu en mer», Ernest croit qu'il
doit se servir du petit bateau
qu'il a construit avec des épaves
pour chercher des îles habitées.
1 convainc son père de le lais-
ser partir. Une tempête tropicale
l'isole en pleine mer,
L'HEURE DE POINTE
Du Complexe Desjardins. magezi-
ne animé par Michei Desrachers.
Direction musicale: en alternan-
ce: Pierre Leduc et Cyrille Beau-
lieu, Réat.: Normand Mathon et
Louis Arpin. Coord.: Jacques De-
mers. «Arts visuels», avec Jean-
Claude Leblond. «Livres-, avec
Réginald Hamel.
CE SOIR
Magazine d'information, Anima-
teur: Paul-Emile Tremblay. Repor-
ters: Guy Lamarche, Gahi Drouin,
Pierre Devroede, Lise Garneau,
Guy Parent et Raymonde Proven-
cher. Réal.: Normand Gagné, Pau-
line Payette, Hélène Robert, Jean
Savard. Jean-Maurice Laporte et
Jacques Brosseau. Coord.: Lyse
Distexhe.
18h30 CE SOIR EN ALBERTA
19h00
19h30
LA P'TITE SEMAINE
Téléroman de Miche! Faure, Avec
Otivette Thibauit. Yvon Dufour,
Dominique Michet et Michel For-
get. Lucien n'aime pas les fré-
quentations d'Avril et Mikis. Ces
derniers sont allés voir un spec-
tacle et tardent à rentrer. Réal:
Ciaude Désorcy.
VIEILLIR ET VIVRE
«Les Vacances sociales. Organi-
sation de vacances à prix modi-
ques qu'un groupe de citoyens
passent ensemble, Voici deux
exemples de vacances sociales.
Le premier se passe au Québec,
dans la région des Laurentides,
au nord de Montréal. oë, cha-
que année, les Petits Frères des
pauvres amènent des groupes
de citoyens âgés de la métropole
pour passer deux semaines de
vacances en pleine nature. Les
animateurs de ces camps de va-
cances sont, pour la plupart, de
jeunes étudiants. Le deuxième
est celui des V.V.F.. les «Voya-
ges. Vacances, Familles-. Un or-
ganisme français sans but lucra-
tif, qui possède 22 villages de
vacances qui ressemblent aux
villages des Clubs méditerran-
née. Invités: Hubert de Ravi-
nette, animateur social: Jeanine
Euzet, de l'organisation des V.V.
F. et Jacqueline Godefroy, direc-
trice du V.V.F. du Pradet. Inter-
view. Jean Ducharme. fAéal.:
Pierre Chariebois.
Y A PAS DE PROBLÈME
Téléroman de Réginaïd Boisvert,
mettant en vedette Lionel Ville-
neuve, Marc Legault, Louis de
21h00
23h55
Santis. Claude Michaud, Alpha
Boucher, Brigitte Purkhardt, Jani-
ne Sutto, Anne Létourneau et
Roger Lebel, Hervé est juré. II
raconte à Charlie qu'il a fait
condamner un gars pour marchan-
dises volées. Dans un bar, Char-
lie raconte cette histoire à son
voisin qui est en fait le beau-
frère du condamné, Réal. René
Verne.
AVEC LE TEMPS
Téléroman écrit et interprété
par Louise Matteau et Normand
Gélinas, avec Marthe Nadeau,
Gille Pelletier, Normand Léves-
que, Yvan Canuel, Pierre . Daï-
gnault, J.-Léo Gagnon et Pat Ga-
gnon. Pour célébrer le tri-cente-
naire du village, Alkcide a l'idée
d'organiser un concours de vio-
loneux. Qui gagnera le trophée?
Réal.: Jean-Yves Laforce et Jean
Picard. à
TELE-SÉLECTION
Dernière croisière. Drame. avec
Richard Long, Edward Albert et
Kate Jackson. Des meurtres en
série sont commis à bord d'un
paquebot. Etrange coïncidence,
toutes les victimes ont gagné
cette croisière lors d'un con-
cours {USA 74).
TÉLÉJOURNAL
Animateur: Normand Harvey.
NOUVELLES DU SPORT
AUX FRONTIÈRES DU POSSIBLE
Série réalisée par Claude
Boissol ét Victor Vicas. A-
vec Pierre Vaneck. Elga Ander-
sen, Roger Rudel et Jean-Fran-
çois Rémi. Terreur au ralenti.
Un mal mystérieux frappe tous
les habitants de La Tour, un pai-
sibie village de Haute-Provence.
Tous vivent comme au ralenti,
hors du rythme normai de la vie.
CINÉMA ®S
Jusqu'au coeur, Fantaisie écrite
par Jean-Pierre Lefebvre, avec
Robert Charlebois, Ciaudine Mon-
fette et Pierre Dufresne. Un jeu-
ne homme partage une chambre
avec une jeune fille. La société
dont il s’est retranché le'récu-
pére et cherche à lui redonner
par le fait même le goût de la
guerre afin de l'embrigader dé-
finitivement (Can. 58).
MARDI
28 décembre
pts
10h15
11h00
11h30
OUVERTURE ET HORAIRE
LES AVENTURES DE
CHAPERONNETTE À POIS
«La Couronne en lion».
EN MOUVEMENT
-Anti-douleur.. Les flexions pro-
fondes et le genou. Participation
de Micheline.
YOU HOU
«L'Oreille» [ire de 2).
MINUTE MOUMOUTE!
«Cétacé»: «Une chanson pour
des légumes et des fruitse,
-L'Hypnotisme-, -Babiole»: Un
petit bonhomme», «Tête d'hom-
me», Le Secrêts, «Automates:
«Les Scouts» et «Trompe-l'Oeil»:
«Alice et Narcisse, la verrue».
CONSEIL-EXPRESS
M. Pierre Ladouceur parie du
congrès des coiffeurs.
LES TROUVAILLES DE
CLÉMENCE
Cuisine: casserole de dinde, a-
vec Claudette Tailiefer. — Tech-
nique de la peinture, avec Jac-
ques Garant.
VERS L'AN 2000
-Les Déchets: recycler le mon-
de-, La réutilisation scientifi-
que des déchets est non seuie-
ment une mesure pour prévenir
le gaspillage et la polfution
mais aussi une condition essen-
tielle de notre survivance sur
cette o'anête.
12h00
- Saint-Onge
13h30
13h35
LES CHEVAUX DU SOLEIL
«Ton père, respecteras».
LES COQUELUCRES .
Invités: Aimé Major, Monique
et Chantal Petit.
Réal.: Jean-Paul Leclerc.
YFELÉJOURNAL
FEMME D'AUJOURD'HUI 1
Entrevue de Françoise Gilles à
Paris, avec Marc Oraison auteur]
du livre -L'Apprenti Sorcier», —
Ninon Lévesque et Odette Gamac-"
chio interviewent Naïm Kattan.
auteur des “Ecrivains des Améri-
ques» publié: en deux tomes:
«Les Etats-Unis» et Le Canada
* anglais». Animatrice: Louise Ar-
14h39
16h00
17h30
18h00
cand. Réal.: Yvette Pard.
CINÉMA
Un amour spontané ou L'Amour
de la forêt. Aventures réalisés
par Agasi Babayan, Un garde fo-
restier recueille et domestique
un jeune lynx dont Ia mère vient
d'être tuée (Russe 71).
BOBINO
NIC ET PIC : l
“Le Père Noël aux doigts cro-
chus». {
NANNY
«Un départ rapide».
L'HEURE DE POINTE
«Disques. avec Benoit L'Her-:
bier. “Les Restaurants.. avec :
Diane Tassé-Richer. i
CE SOIR
18h30 CE SOIR EN ALBERTA
13h00
LE MONDE MERVEILLEUX
DE DISNEY :
«le Secret du marais- {tre de
LL
GRAND-PAPA
Téléroman de Janette Bertrand.
Avec Jean Lajeunesse. Rita La-
fontaine. Albert Millaire. Elsa
Lessonini. Ovila Légaré, Juliette
Pétrie, Germaine Le Myre, Jsan-
Pierre Masson, Pierre Dufresne,
Amuiette Garneau, Guy Godin,
Catherine Bégin. Jean-Louis Mil-
lette. Louise Latraverse, Yves
‘ Fortin, Diane Lavailée, Johanne
21h00
21h30
23h25
23h55
Garneau, Alexandre Guité, flonaid
France et Monique Chabot, Char-
les-Henri ne se doute pas que
ses enfants Iui préparent une
soirée surprise à l'occasion de
Noël. Réal.: Geneviève Houle.
VEDETTES EN DIRECT
invités: Les Petits Chanteurs du
Mont-Royal accompagnés par
Léon Bernier. Dir. musicale: le,
père Charles Dupuis. Au program-
me: -Hodie Christus Natus Est,
“Fugue de Bach-, -Mon Noël es-
pagno!-, «Un enfant pas comme
les autres-, -Guillot prend ton
tambourin», «Notre Divin Maître»,
«D'où viens-tu bergère?», «La
Guignolée», «San Jousé m'a dit.
et -La Marche des Rois. Réal.
Jean-Jacques Sheitoyan.
RUE DES PIGNONS
Téléroman de Mia Morisset. A-
vec Louise Deschätelets, Roland
Bédard, Reine France, Lisette'
Guertin, Nicole Leblanc, Huguet-
te Oligny, Denise Proulx, René
Caron et Denise Proulx. Doudou
se fait offrir un emploi. Paulette,
la fitte d'Inonda, a un problème
d'ordre sentimental. Aéal.: Yvon
Trudel.
— 1976 —
Rétrospective des principaux évé-
nements internationaux, nationaux
et québécois qui ont fait les
manchettes durant l'année 1976
Narrateurs: Roger Bouchard et
Gaétan Barrette. Textes. Gilles
Sirois. Réal.: Michel Lébel.
TELÉJOURNAL
NOUVELLES DU SPORT
RENCONTRES
Invité. Henri Guillemin, historien
et critique (ire de 2). Inter-
viewer: Marcel Brisebois. Réal.:
Raymond Beaugrand-Champagne.
PROPOS ET CONFIDENCES
invité. Marcel Carné (3e de 4).'
Mes films de l'après-querres.
Réal.: Jean Faucher.”
CINEMA
Mr Dague à votre service. Film
réalisé par Richard Rush, avec
Paul Mantee, lan Murray et Ter-
ry Moore. Un agent secret est
chargé de retrouver un sant
atiemand disparu, Ceiui-ci est
devenu le complice d'un ancien
officier nazi maintenant étab!i à
Los Angeles, qui ambitionne de
contrôler le monde par des mo-
vens Scientifiques (USA 67}.
Emission spéciale
Noël en soirée
samedi 25, de 20 h 00 à 22 h 45
Rythmes, paroles
et souhaîts :
À compter de 20 heures, la
soirée du 25 décembre à la télé-
vision de Radio-Canada sera
composée d'émissions spécia-
les en provenance de Hull,
Moncton, la Haute Provence et
d'une demi-heure sur la fête de
Noël vue par la Sagouine.
Nuit de lumière, à 20 heures
, Réalisée par Pierre Leblanc,
avec la collaboration de Rose-
- Marie Bastarache et Ralph
"Waugh, cette émission a été
’ réalisée à la station CBAFT de
; Radio-Canada à Moncton.
j, Sous la direction de Soeur
. Lorrette Gallant, la chorale Les
, Jeunes Chanteurs d'Acadie in-
: terprêteront des chants de Noël
* tirés d'un répertoire très éten-
du. À certaines pièces connues
s'ajouteront des musiques et
des paroles très belles issues
de pays lointains. Au program
.me, Les Jeunes Chanteurs d'A-
cadie ont prévu des chants tra-
ditionnels français intitulés En
cette nuit, Bonnes gens levez-
vous, les Anges dans nos cam-
pagnes, ff est néfe Divin Enfant
de même que Noël franc-com-
tois de Marcel Godard et Paul
Delastre. En outre, ils chante-
ront Winds through de Olive
trees de R. C. Bailey, Sainte
nuit de Franz Grüber, un negro
spiritual intitulé Go tell it to the
mountains et Carol of the Bells,
de Peter Wilhousky.
Jésus est né en Provence, à
20 h 30
Ce conte de Noël musical a
été rendu possible per fe réali-
sateur suisse Marc Mopty d'a-
près la Pastorale de Robert Mi-
1
" Viola Léger dans le rôle de la Sagouine
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 11
.‘ras.
‘Tournée en Haute Provence,
cette nativité bénéficie de plu-
sieurs atouts non négligeables:
la voix de Fernand Sardou, le
grand comédien français qui est
le narrateur du conte: une illus-
tration musicale due à Robert
Miras qui suscite une juste at-
mosphère grâce aux chants des
cigales et aux instruments com-
me les tambourins, les flûtes de
Pastoureaux etc. et enfin, la
participation des habitants d'un
authentique village provençal,
Allauch, où une Nativité est or-
ganisée chaque année.
- Au départ de ce conte, deux
personnages: Manu, un boulan-
ger, et sa petite nièce Fanny.
Le boulanger raconte comment
il avait connu autrefois le <fa-
da», vieux berger un peu simple
mais très gentil et poète de sur-
croît. Cet homme prétendait a-
voir été témoin, il y a très long-
temps, d'une scène curieuse: un
24 décembre, alors que le mis-
tral faisait rage et que même
les brebis ne trouvaient pas le
sommeil, deux romanichels, des
Carroques, comme on Îles appel-
le là-bas, étaient arrivés sur les
collines qui vont de Saint-Rémy
à Eyragues. :
Cette émission a été produite
par la Radio-télévision Suisse
romande.
Elan, à 21 h 30 |
Cette émission réalisée par
Serge Dion, de la station CBOFT
de Radio-Canada à Hull, propo-
se une demi-heure en compa-
gnie d'artistes de l'Outaouais. ,
Au cours de la première par-
tie, des enfants âgés de 3 à 10
ans chanteront Noël sous la di-
rection du directeur du Conser-
vatoire de musique de Hull,
LACHMAN KINC & CO.
Comptables agréés
et
THERRIEN & COMPAGNIE
Comptables agréés |
sont heureux d'annoncer la fusion de leurs bureaux
effective le 6 décembre 1976
comme
LACHMAN KINC & CO.
Comptabies Agréés
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Edmonton, Alberta T5J 1A1
Téléphone 424-8121
Page 12/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
Variétés
Bye Bye 1976
vendredi 31, 23 ñh 00
Un Bye Bye avec Dodo et
Denise à l'image d'une
année bien spéciale
ll faut dès maintenant se fai-
re à l'idée que 1976 deviendra
très bientôt chose du passé.
Celle-là nous ne sommes pas
près de l'oublier. En effet, cette
année 1976, que ce soit dans
les domaines de la politique, du
sport. ou du spectacie, a su
nous faire passer par ce qu'il
est convenu d'appeler toute la
gamme des émotions. Des sur-
prises, petites et grandes en
ont marqué les 365 jours.
Comme le veut maintenant la
coutume, la télévision de Radio-
Canada souhaitera la bonne an-
née à ses téléspectateurs en
teur offrant une revue humoris-
tique des événements qui ont
marqué celle qui s'en va. Pour
souhaiter la bienvenue à 1977,
if fallait un Bye Bye à l'image de
1976. c'est-à-dire tout-à-fait spé-
cial. Voilà pourquoi le réalisa-
teur Jean Bissonnette a fait ap-
pel aux comédiennes Dominique
Michel et Denise Filiatrault.
mieux connues sous les pseu-
donymes de Dodo et Denise.
Ce Bye Bye 1976 devient donc
celui des grandes retrouvailles.
y a maintenant cinq ans qu'on
ne les avait pas retrouvées cô-
te-à-côte lors de la populaire é-
mission de fin d'année.
Si an remonte encore un peu
plus loin dans le passé, on ren-
contre Jean Bissonnette. Dodo
et Denise à l'époque de l'émis-
sion le P'tit café. Voilà certes
qui ne rajeunit pas ceux qui se
souviennent fort bien de l'émis-
sion. Cette association, on la
remarqua aussi lors de revues
de fin d'année. avec le long-
métrage Tiens-toi bien après les
oreilles à papa êt bien sûr dans
fa série Moi et F'autre. Tout ca
pour vous dire que ce Bye Bye
1976 promet de nous en faire
voir des “müûüres- et d'autres
qui ne le sont pas tout-à-fait.
Pour Dominique Michel l'idée
de retrouver le réalisateur qui
l'assista à ses débuts à [a télé-
vision et sa compagne de tou-
jours lui sourit: «Dans notre mé-
tier il est important de travail-
ler avec l'esprit tranquille lors-
qu'on sait que tout se déroule-
ra pour le mieux. Notre seule
préoccupation devient le rôle et
il est plus facilé de-s'y concen-
,trer. Puisque. je- succès d'une
émission repose. sur.un travail.
d'équipe il faut se sentir bien
entouré. Avec Denise, pas ques-
tion de rivalité. On continue de
s'amuser et le Bye Bye de cet-
te année nous en fournit une
occasion idéale.»
NDRL: Suite aux répétitions
et aux enregistrements, on ne
peut que confirmer le vieil ada-
ge «Tout le monde, il est beau,
tout le monde, it est fou».
Et le réalisateur Jean Bissôn-!
nette d'ajouter: «Loïsque l'on:
traite d'une notion aussi subjec-,
tive que le rire, il importe que:
les membres de l'équipe soient,
tous sur la même longueur d'on-'
des. Par exemple, à la lecture:
des textes, si tous les trois*
nous sommes d'accord, eh bien:
les chances sont excellentes
que le public aussi s'amuse’
D'ailleurs pour qu'un «gag» re-
joigne bien je public. Dominiqué
et Denise se doivent de l'en-
dosser.»
Puisqu'il est question de
«gags», il ne faut surtoût pas
compter sur les prochaines li-
gnes pour vous ‘les dévoiler.
Non. ce n'est pas du sadisme.
La surprise sera d'autant plus
grande le vendredi 31 décem-
bre à 23 heures. D'ailleurs pour
les téléspectsteurs dont les
facultés obnubilées en cette pé-
riode de réjouissañce ne per-
mettraient pas un visionnement
sérieux et attentif de Bye Bye
1976, mentionnons que l'émis-
sion sera présentée, en reprise,
le samedi ter janvier à 21 heu-
res.
Bons princes, nous pouvons
cependant vous parler de la for.
mule que Fémission adoptera
cette année. Elle sera épicee de
numeros de comedrs mettant
en vedette des personnalités du
suonde de la politique et du
spectacle. Toute ressemblance
avec des percounnages @istants
s'apparenterait plus à une pré-
méditution qu'à une cumcriden-
ce. Après tout, tant pis LS ont
choisi de faire parler d'eux cet-
te annee, Bye Bye respurte l'a
nonyimat cet ne s'nteresse
qu'aurx célébrités. L'émission
‘ Marcel Gamache,
inous offrira, en outre, des chan-
sons, des imitations, de la dan-
ïse ainsi que les désormais cé-
‘lèbres «quickiès-, petites scè-
.nes où se retrouvent, bien mal-
. gré eux, des gens fort connus.
; À minuit pile, les ballons, les
‘ confettis et tout le tralala mar-
: queront le début de la nouvelle
, année.
! Les textes de Guy Fournier,
Dominique
Michel, Denise Filiatrault, Jean-
Pierre Plante, Claude Meunier
et Michel Robert traiteront prin-
cipalement de la loi 22, des é-
lections provinciales, du rapa-
triement de la constitution, de
la campagne «Y'a du français
dans l'air», de la CECO, de la
Soirée du hockey, du Travail à
la chaine ainsi que de Nadia
Comaneci.
Pour cette émission Domini-
que Michel et Denise Filiatrauit
seront entourées-de Benoït Mar-
eau, Paul Berval, Jean Mathieu,
Yvon Leroux, René Caron, Ser-
ge Thériault, Michel Forget,
Jean-Pierre Plante et Roger Tur-
cotte.
Pierre Létourneau signera les
paroles des chansons de l'émis-
sion pour lesquelles Rod Trem-
blay, qui assurera la direction
musicale de Bye Bye, a compo-
sé la musique.
Parmi les autres membres de
l'équipe qui ont travaillé à ce
Bye Bye 1976 mentionnons Hu-
go Wuüethrich (décors), Roger
Lepage {costumes}, Guy Ju-
neau et Jacques Lafleur (ma-
quillage). Claude Gauthier (gra-
phiques}!. René Yelle (direction
technique). Pierre Girard (as-
sistant à la production), Denise
Roger (assistante à la produc-
tion} et Brian Macdonald, direc-
teur des Grands Ballets cana-
diens qui, par amatié pour Do-
du et Denise, a assuré la cho-
régraphie de l'émission.
Bye Bye 1976, rien de tel pour
conwencer le nouvel an dans
‘a bonne humeur.
Raymond Guay
Dominique Michel
ÆŸ
Benoït Marleau
HE . ç
À
Yvon Leroux
LeËé, décembre à 19h.00, Je. Sérvice d’informa-
raçaises à Edmonton, : vous présente une
éciale de 30 minutes, intitulée, “NOEL
Le pro,
tions. fr
émiséton
AUJOURI HUF*
me jette un regard
sur la célébration de Noël en Alberta pour détermi-
ner si la. naissance. du Christ n'a pas changé ou
per
de signification, si Noël préserve son message
par-delà- de commerce, les cadeaux et Les festivités.
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SAMEDI
‘25 décembre
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OUVERTURE EJ HORAIRE
L'ÉVANGILE EN PAPIER
Auteur et manipulateur: Claude
.Eafortune. Voix de Jacques This- .
dals. Yolande Michot et Armand
Labelle, Narrateur: Gilles Dupuis.
Chanteur invité: Pière Senécal.
Thèmes: eL'Annonciations, «La
Visitation, «La Nativité. et «L'E-
piphanie». Réal. Gérard Chupde-
* laine.
11h00
12h00
13h00
14h00
15h00
MESSE DE NOËL
De l'église de Ste-Adèle, célé-
bration de la messe par l'abbé
Ronald Labonté. Animateur: Clau-
de Julien, Lecteur: Jean Per-
reauit. Les Chanteurs de Ste-
Adèle Interprètent des chants
traditionneis de Noël et quelques
chants grégoriens, Réal: Simon
Richer.
LES ENFANTS DU 47A
#Tout est bien qui finit bien-.
Le grand jour est arrivé. La mère
doit rentrer de l'hôpital, mais il
y a toujours un dernier inconvé-
fient.
ES-TU D'ACCORD?
Emission spéciale avec 64 jeu-
nes musiciens de l'écoie Le Pia.”
teav, lis interprètent -N est né
le Divin Enfant, -Choral de
Bach-, -Dans cette étable., «Vi-
ve le vent», «Les Anges dans
nas campagnes-, «Tous tes en-
fants du monde», -J'ai gardé
dans mon coeurs, «Jouez-moi un
air de Noële et -Joyeux Noët=.
Réal.: Marcel Laplante.
LES HÉROS DU SAMEDI
Du Centre Claude-Robillard,
ge synchronisée»,
de certains mouvemems, Com-
mentateur: Claude Quennaville.
Analyste: Diane. Lachanelle.
féal.: Henri Parireau. -
SPORTHÈQUE .
«Football américains, Faits :sail-
tants des parties qui ont èté dis-
putées au cours de la semaine
précédente, Commentateurs: Ray-
mond Lebrun et Serge Arsenault.
Texte: J. Séguin, Aéal.: J. Dion.
FEMME D'AUJOURD'HUI
«Une recherche de ta sérénité»,
Réflexions sur la sérénité, Par-
ticipants: Jean Vanier, fondateur
de l'Arche: Clément et Georges
Bu'duc, de Bonsecours, Quetiec.
intecvew: Françoise Faucher
float: Yves Dumoutin
L'ARBAE DE NOËL
eNa-.
Combinsison :
Conte de Noël ukrainien. La veil-
le de Noëi, un fermier doit ven-
dre à un étranger, par nécessité,
- J'arbre: de .Noël promis à son
fils. En faisant ja livraison, l'en-
fant s'égare dans la forêt. 1! est
recueilli par l'étranger, maître
de la forêt, et par les Joups, ses
éclaireurs. Résl.:
deluk {Ukr.).
UNE VIEILLE BOÎTE
Film de l'ONF. Histoire d'un per-
sonnage dépenaillé qui trouve u-
ne mesure de bonheur”dans la
vieille boîte qu’il ramasse parmi
les rebuts.
CINÉMA-JEUNESSE
Lucie et les miracles. Le monde
doit être parfois un peu fou-pour
que dans son milieu on ne de-
vienne pas fou soi-même. Com-
ment une petite orpheline a trou-
Fiser. Avec Viktorie Cermakova,
Nada Urbankova et Jan Triska
{Tchèque}.
Le Vert et fe Blanc. Fantaisie
d'images champêtres avec des .
enfants, des animaux et des
fleurs.
BAGATELLE
Dessins animés, «Grangallo et
Petitro»: «L'Abominable Homme
des neiges- et «Fouinard et Be-
billard et Sac à Puces-, -L'A.
gent Sans-secrets, «Bugs Bunny»,
«La Fourmi stomique», °Capitai-
ne Marc Simon», «Pouf et Ri-
qui: «La Grotte du frisscn- et
«Le Sous-marin, marin», «Contes
et Légendes: «la Petite Mar-
ro»: «Passe un Joyeux Noël».
LE NOËL DE MIGUELITO
Film réalisé par George Mende-
luk. Miguelito, qui est muet, dé-
teste le jour de Noël parce qu'il
associe cette fête à la mort ac-
cidentelle de son père. Son chien
et un marchand Iui démontrent
que Noël peut prendre de nouvel-
les significations.
TELÉJOURNAL
PARTOUT
«Les Grands Crus de Bordeaux».
La fabrication des vins de Bor-
deaux. Prod.: FR-3.
COSMOS 1999
«En route vers l'infini.
: NUIT DE LUMIÈRE
Les Jeunes Chanteurs d'Acadie,
sous la direction de Soeur Lor-
rette Gallant, interprètent des
chants traditionnels de Noël. Sé-
auences filmées au Parc du Cen-
tenaire de Moncton, Réal: Pierre
Leblanc, avec la coltaboration de
Rose-Marie Bastarache et Ralph
Waugh (CBAFT-Moncton).
JÉSUS EST NÉ EN PROVENCE
Un conte de Noël musical, d'a-
près “La Pastorale de Robert
Miras. ‘Narrateur: Fernand Sar-
dou. Une illustration musicale
suscite d'emblée une juste at-
mosphère gräce au chant des ci-
gales, et aux instruments typi-
ques comme les tambourins, les
. flôtes de pastoureaux et la par-
,. ticipation des habitants d'un au-
thentique village provençal. Un
boulanger raconte comment il a-
vait connu, autrefois. «le fada»,
‘. un vieux berger un peu simpie,
. mais très gentil et poète. Cet
+ homme prétendait avoir vu deux
.romanichels, des »Carroquese,
© comme on les appelle jà-bas.
.Réat.: Marc Mopty (SSA).
_ 21h30 A COMMUNIQUER :
. 22h00 LA SAGOUINE Ÿ
: Viola Léger intérprète TE Sa-
À gouine- oeuvre qui à rendu Cé-
‘ féèbre Antonine Maillet, <Nouele.
4 Réal.: Jean-Paul Fugère.
ù TELEJOURNAL
- Lectenr: Gaëtan Barrette
VOEUX DE NOËL
Voeux de honorable Flené Lé-
vesque, premier ministre du Oué-
bec
CINÉMA e
Mash, Comédie réalisée par Ro-
bert Altman, avec Donald Su.
therland, Elliott Gouid, Tom
Skerrit et Sally Kellerman: Pen-
dant {a guerre de Corde, trois
jeunes chirurgiens affectés à un
* hôpitat de l'armée s° délassent
. de leur tâche harassante en in-
° ventant des plaisanterias au dé-
tnment de {ours collègues (USA
69).
20h30
George Men- ::
vé-un-papa et une maman. ima- .
ges: Jan Novak. Musique: Lubos
chande d'allumettes. et «Calimé- :
DIMANCHE
26 décembre
shss
OUVERTURE ET HORAIRE
YOGL ET COMPAGNIE -
Monsieur Piaisantin».
MON AMI GUIGNOL k
ete Château mystérieux». ‘Au
Moyen Age Messire de la Bar-
‘aouille a feit prisonnier Mesaire
10h00
Hubert et » usurpé son château.
L'ÉVANGILE EN PAPIER .
«La Naissance à Bethiéermn».
LE JOUR DU SEIGNEUR
Célébration de la messe devant
un groupe de Trois-Rivières. Cé-
lébrant: l'abbé Jules Bélanger. A-
nimateur: Ciaude Julien. Réai.:
Gilles Barboau, CKTM-TY Trois-
Rivières.
11h00 FOOTBALL AMERICAIN
«Match du championnste. Com-
: mentsteur: Raymond -Lebrun. A-
: nalyste: J. Séguin. Réal.: J. Dion.
. 122 LE MONDE EN LIBERTE
D'HIER À DEMAIN |
- Le mervertieux peys ou jes hom-
: mes sont rouges» ou «Le Journal!
d'un peintre nommé Catlin». Do-
cumentaire réalisé par Denis Che-
garay (îre de 2). George Catlin,
en 1832, transporte son chevalet
- et ses pinceaux jusqu'aux pieds
des Montagnes Rocheuses et cro-:
que sur le vif quelques cinq
cents peintures à l'huile décri-
- vant les moeurs et les coutu-
mas des tribus indiennes.
15h00 TEMPOREL
15h30 CINE-MAGAZINE
Animateur: André Vigeant.
16h00 SEMAINE VERTE
. Commentateur:
17h00
13h00
15h30
1sh3s
19h00
19h30
‘ne.
Uossier: L'eau, source de vie a-
gricole {film Japonais}, — Chro-
nique horticole: Les Jardins Exo-
tiques de Monaco, avec Pierre
Perreauit, — Commentgires sur
l'actualité agricole. — Le mou-
lin historique de St-Eustache.
Germain Leteb-
vre. Réal. Gilles Perron. Anims-
teur: Pierre Perreault. Réal: An-
dré Desbiens, Claire Villemaire,
Jean-Guy Landry, Gilles Perron
et Denis Faulkner.
SECOND REGARD
Sous le chêne de Mambré (2e de
7). Jacques Winandy, ermite-
{2e de 3). ia vie quotidienne
d'un ermite. — “Le Journal de
Julien». Deux livres parus récem-
ment Bernard Fevillet interroge
Marcel Légaut» de Bernard Feuit-
let et -Les Signes. (poèmes) de
Aina Lasnier, Julien Cormier dé-
voile six nouveaux portraits des .
fondateurs de l'Eglise canadien-
— Deux témoignages dont
une lettre émouvante d'un pri-
sonnier, Présentateur: Jacques
Houde. Rech. et int. Léon Na-
deau et Julien Cormier. . Réai.:
Roger Leclerc.
DÉCLIC
«Du temps».
TÉLÉSOURNAL
TÉLÉSCOPIE
Pierre Olivier rencontre un perti-
cipant où un témoin d'un événe-
ment marquant de [a semaine.
QUINZE ANS PLUS TARD
Téiéromen de Robert Choquatte.
Avec Ovila Légaré, Jeanne Quin-
tait, Roland Bédsrd et Juliette
Huot. Mina tatour engage son
ancienne cuisinière, Vénérence.
et son mari Albert. Comment se
passera la première journée de
travail? Résl.. Louis Aéderd.
LES BEAUX DIMANCHES
Dimanshowsoir. «Le Lendemain
de ia veille». Invités: les grou-
pes Beau Üommage et Contrac-
tion, le trio Paul et Paul! (Claude
Meunier, Serge Thérisult et Jac-
ques Grisè} et Jocelyn Bérubé.
accompagné par Louis Baiiter-
geon à is guitare. Beau Domma-
ge: -Chätesuguay-, .le Biues-,
“Hier, j'ai dormir, Tout va
bien, «Ça fait longtemps. et
«Corde raides. Contraction: «No-
tre payse et «le Chemins. J. Bé-
rubé: -L'Oiseau couleur du
temps, Paul et Paul: «Une cri-
tique de Beau Dommage: et «Cri-
tique de Noël Denuye-. Réal: Ro-
Au pays des géants
Cette plate-forme d'extraction du pétrole de la mer du Nord & été
construite pour ls société Chevron et servira dans ie champ pétrolifère
au large Lac Caron, en Ecosse. Cette structure massive pèters,
Bo
Le' Toronto Star publiait: la
semaine dernière une série de
cind'éditoriaux prociamant l'état
de::crise au Canada. L'élection
d'un gouvernement péquiste a
servi de prétexte au quotidien
torontois pour dire bien haut: sa
méfiance à l'endroit du gouverne-
ment fédéral actuel. Plus encore,
on y lit entre toutes les lignes que
le premier ministre Trudeau ne
fait plus l'affaire et que le leader-
ship qu'il assume - ou ne donne
plus, plus exactement - est carré-
ment dépassé par les événements.
‘Aussi fait-on appel à une manière
de remplacer la ligne partisane
qui guide traditionnellement le
parlementarisme, Un genre de
gouvernement de coalition ou de
“salut national” devrait prendre
la relève, Formé des hommes
d'Etat parmi les plus distingués,
les ‘’elder statesmen’”’, de repré-
sentants des divers secteurs de
l'activité économique, sociale, é-
ducationnelle, ce cabinet voué au
premier chef à l'unité nationale
tenterait avec la dernière énergie
de sauver le Québec des affres de
la séparation, Mais au fait, serait-
ce bien sauver le Québec ou bien
le Canada qui, sans cette pro-
vince, risquerait le balkanisation
pure et simple? Déjà les distinc-
tions sont plus nuancées...
Peut-être qu'un jour, lorsque
les citoyens auront eux-mêmes
perçu les indices d'une véritable
crise nationale, l'avénement d'un
tel gouvernement de “salut pu-
blic” s'avèrera souhaitable. Le
monde en brefe Île
zument
CANADA - UNE MENTALITÉ DE CRISE?
pays est à cent lieues d’une telle
crise, L’évidence montre que, dès
maintenant,
vinces sont capables de faire front
commun et veulent récupérer
toutes sortes de pouvoirs repo-
sant entre les mains crispées d'Ot-
tawa. Le dernier exemple en liste
est celui de la toute chaude con-
férence fédérale-provinciale des
ministres des Finances où ces
derniers se sont entendus sur des .
principes particulièrement déli-
cats ‘sans toutefois conclure dans
le bonheur parfait, bonheur étant
ici synonyme d'argent,
Crise il y aurait si les parties
. refusaient de conférer autour
d’une même table, Si les autorités
provinciales et fédérales niaient la
possibilité de négocier, même du-
rement, voilà qui serait beaucoup
plus alarmant, La raideur des
points de vue et la fermeté des
participants sur tout projet de
‘nouvelle. société” risque fort de
faire perdre des plumes à l'une ou
l’autre des parties. Des politiciens
y laissent un peu de prestige:
qu'est-ce face aux enjeux d’une
redéfinition de la situation cana-
dienne, Tous s'accordent pour
revoir les modalités de cette al-
liance entre le gouvernement fé-
déral et les provinces, puis entre
les provinces elles-mêmes, Faut-il
faire tout un drame si l’une jette
sur la table les gros mots d’auto-
nomie, d'indépendance, de réali-
gnement, de constitution d’un
nouveau lien moins politique
mais plus économique? Quand
les actuelles : pro-.
lorsque complétés, environ 400,000 tonnes. Les indentations sur
le base serviront 4 aborder is pression des vagues. ,
{Telephote PA)
on veut négocier, on s'arrange
habituellement pour impression-
ner les autres parties,
Le Québec y réussit encore
plus maintenant, Surtout qu’il
aligne des cartes encore incon-
nues aux yeux du reste du Cana-
da qui, depuis dix ans, s'était fait
à l'idée que te PQ ne prendrait
jamais le pouvoir,
Crise nationale? Risque abo-
minable de voir le Canada désin-
tégré par la volonté du gouverne-
ment québécois? Urgence de for-
mer un gouvernement de ‘salut
public”? Incapacité de garder le
pays à peu près intact à moins de
remettre aux provinces tous les
pouvoirs sauf la Défense, les Pos-
tes et les grandes décisions écono-
miques ayant surtout trait au
commerce international? Le To-
ronto Star voit noir, Et ils sont
nombreux ceux qui n'hésiteront
pas à le suivre sur ta voie de
l’affolement, La meilleure attitude
de “‘satut national” n’est pas de la
réclamer pour les gouvernements
mais bien de la pratiquer d’abord
dans sa propre boutique, Si cer-
tains ont versé dans l’euphorie ou:
la panique le meilleur parti à
prendre est de juger des partis au
pouvoir, au Québec comme
ailleurs.
Par les temps qui courent, la
mentalité de crise ne convient
pas. Des hommes sont en place
qui doivent dessiner le Canada
pour l'avenir. Un Canada qui,
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 13
monde en brefe le monde en bref » le monde en brefe
L'INDE DOIT RESTITUER LE COMBUSTILE NUCLEAIRE
WASHINGTON (AP) - L'administration Ford retient une livraison
d'uranium à l’inde jusqu’à ce que le gouvernement de New Deihi
accepte de restituer la totalité du combustible nucléaire utilisé,
apprend-on de source américaine et indienne,
Depuis 1971, près de 200 tonnes de déchets nucléaires se sont
accumulés .en Inde parce que les Etats-Unis, manquant de place pour
leur stockage, n'en ont pas fait l'acquisition. Le gouvernement
américain cherche toujours des emplacements adéquats dans plusieurs
régions des Etats-Unis pour enterrer ces déchets. L'Inde a demandé de
garder une petite quantité de ce combustible utilisé, à des fins de
recherche, mais le gouvernement de Washington a refusé, déclare-t-on
de bonne source. Les tractations officieuses entre les deux pays se
sont déroulées à Washington et dans |a capitale indienne. On explique
que la position américaine sur le problème de la dissémination des
armes nucléaires s'est durcie pendant la campagne électorale.
Le président Ford a demandé des recherches afin de déterminer
dans quelle mesure le combustible nucléaire utilisé peut servir à
d'autres fins que l'extraction du plutonium, élément clé dans la
fabrication de l’explosif nucléaire, Le 28 octobre, le président Ford
avait proposé un “moratoire” de trois ans sur les exportations .
d'installations et de technologie de recyclage nucléaire. De ce fait, les
Etats-Unis et l’Inde se trouvent opposés en un différend qui touche
au respect des contrats comme au problème de la prolifération
nucléaire.
Il est probable que l'administration Carter héritera de cette
dispute, sauf compromis imprévisible et rapide. L'irritation du
gouvernement indien vis-à-vis des Etats-Unis a trois motifs: d'abord,
l'Inde a construit une usine de recyclage avec l’encouragement moral
et matériel de Washington. L'un des objectifs était précisément de
soulager les Etats-Unis du fardeau du stockage et du recyclage du
combustible utilisé. Un système d'inspections devait empêcher le
détournement à des fins militaires du plutonium produit, Ensuite, en
vertu de leurs accords de coopération nucléaire avec l’Inde (1963 et
1966), les Etats-Unis sont tenus d'assurer l’approvisionnement de
l'Inde en uranium. L'usine de recyclage installée près de Tarapur sera
arrêtée si la livraison de 12 tonnes d'uranium actuellement retenu par
tes Etats-Unis n'arrive pas d'ici mars (l'opération effectuée à l’aide de
navires conteneurs spéciaux peut prendre jusqu'à 3 mois).
(LE DROIT)
Achetez tous vos vêtements
d'enfants chez les
nécessairement, aura une phy- frères Tougas, propriétaues de
sionomie différente. Qui pourrait
vraiment s'en plaindre alors que
tous, le Toronto Star en tête de
ligne, affirmaient bien souvent
discerner l'impossibilité de faire
fonctionner ce pays. Maintenant
que de vraies discussions <ont
lancées, c'est le temps de penier à
la façon dont il sera fait demair..
Jack and Jill
Avenue Jasper, à l'ouest de
l'Hôtel Cecil
Centres d'achat:
Meadowlark, Southgste, Londonderry
-Westmount, & Bonnie Doon
Pierre TREMBLAY
(LE DROIT, 9/12/76)
SECRETAIRE-TRESORIER
La COMMISSION SCOLAIRE DE “FALHER CONSOLIDATED
SCHOOL DISTRICT NO. 69” requiert pour le 1ER FEVRIER "77,
les services d'un SECRETAIRE - TRESORIER, bilingue,
‘: Le salaire est négociable et dépendra des qualifications et de
l'expérience du candidat.
h
Toute personne intéressée doit soumettre une demande d'emploi,
par écrit, à l'adresse suivante:
M. Raymond Lamoureux,
Surintendant des Ecoles,
C.P. 326,
McLennan, Alta. TOH 2L0
Page L:4/ Le Franco- -albertian, 22 déce 22 2 décembre e 1976"
SPOXTEZ -
LES RÔLES CHANGENT MAIS LES CAPITAINES
D'EQUIPES DE LA LIGUE NATIONALE SONT TOU-
JOURS LES GRANDS “LEADERS”,
LA MAJORITE DES CAPITAINES d'équipe de la ligue
nationale de hockey sont toujours considérés comme
“leaders’’ spirituel de leur formation respective, même si
ils ne sont pas toujours statistiquement parlant les
meilleurs joueurs. ‘’Une équipe de hockey est une
communauté spéciale et son capitaine est une personne
spéciale”” disait un jour l’ancien capitaine des Rangers de
New York, Brad Park. “Même si nous n'avons jamais
gagné la coupe Stanley, quand ‘j'évoluais avec les
Rangers, notre équipe avait ce quelque chose de particu-
lier, et de très spécial. Avant qu'on procède à disperser
l'équipe, it n'y avait presque jamais d'échanges majeurs,
et, tout le monde était beaucoup plus que camarades de L
jeux’". Park, qui fait maintenant parti de l'équipe des
Bruins de Boston, est considéré comme le remplaçant de
‘Bobby Orr sur la glace, mais le capitaine de l'équipe est
Johnny Bucyk, qui a 41 ans et qui est le doyen des
joueurs de la ligue nationale, “C'est comme cela que ça
devrait être’, d’ajouter Park, “John a fait un bon travail
et quand vous pensez Bruins, un nom vous vient à
l'esprit … Johnny Bucyk'”. Maintenant, vous pensez
Canadiens de Montréal, et tout de suite le nom d’Yvan
Cournoyer vous vient à l'esprit, C'est lui qui a fait le tour
de la patinoire du Spectrum de Philadelphie, en mai
dernier, brandissant la Coupe Stanley après que le
tricolore eut disposé des Flyers. Peut-être que Guy
Lafleur est le meilleur joueur de l’équipe des Canadiens
de Montréal, mais, chose certaine, Cournoyer a été
l'homme de l'heure du Canadien pour un bon bout de
temps, La même chose peut être dite pour Henri
Richard, alors que sa carrière prenait fin. Yvan est le
leader des Canadiens, maïs personne ne démontrait plus
d'ardeur au jeu qu'Henri, et Yvan garde la tradition
vivante. Passant en revue la ligue nationale, les raisons
pour chaque choix sont très variées et intéressantes. À
Atlanta, le choix s’est arrêté sur le vétéran défenseur Pat
VOUS 3:5En
par Benoit Pariseau
Quinn qui est toujours inactif à cause.d’une fracture à :
une jambe, subit lors d'un accident de pianche à
roulettes l'été dernier, “Quinn sera avec nous lorsque :
nous aurons besoin de ses services les six dernières
semaines de la saison régulière”, de dire Cliff Fletcher, .
directeur général et président des Flarnes, ‘Quinn sfest
avéré un gagnant qui a évolué au sein d'équipes
championnes à tous les niveaux, sauf dans la ligue
nationale.”
Le choix des Sabres de Butte est quelque peu”
différent des normes traditionnelles: Jim Schoenfeld est
un jeune joueur de défense de 24 ans, Le directeur
général des Sabres, Puch lmlach donne les raisons pour
lesquelles ce joueur a été choisit: “C'est un leader né, la
plupart des joueurs de notre équipe sont jeunes, -en
particulier le noyau de l'avenir, des gars comme Gil
Perrault, Richard Martin, Craig Ramsay, Danny‘Gare,
des hommes comme cela, donc nous avions besoin d’un
joueur qui sera avec noûs un autre 10 ans.” Chez les
Black Hawks de Chicago, “Monsieur Black Hawk”, Stan
Mikita, est le meneur sur la glace, Îl est âgé de 36 ans, et
est considéré comme une institution à Chicago. Le
directeur général des Black Hawks, Tommy Ivan, déclare
que Mikita est le Black Hawk de tout les temps, si on
oublie le défectionnaire Bobby Hull, un ancien de
l'équipe qui‘évolue maintenant avec les Jets de Winnipeg.
Les Barons de Cleveland ont choisit un jeune joueur de
défense de 25 ans, Bob Stewart, lorsque le “Chief”’ Jim
Neilson a été blessé à un genou. Neilson, un ancien
Ranger, avait été choisit pour assurer le lien étroit entre
les jeunes joueurs de l’équipe. On a dû le remplacer à
cause de sa blessure et de son absence prolongé du jeu,
Le vétéran de l'expension, Simon Nolet, qui a commencé
dans le ligue nationale avec la première équipe des Flyers
de Philadelphie, et est demeuré avec l’équipe assez
longtemps pour voir cette dernière remporter la coupe
Stanley, a déménagé à Kansas City et a tout de suite été
choisi comme capitaine par Johnny Wilson du Colorado.
C'est notre joueur le plus âgé et les jeunes le respecte”
"; £
de ‘dire Wilson, Danny. Grant qui ‘a » combté. 50 buts il y a
deux saisons, est le capitaine des Red Wings.de Detroit,
Les leaders’ spirituels .d6 : l'équipe: -sont’le gardien Ed
Giacomin et Terry Harper, deux vétérans qui mettront
: bientôt fin à leurs carrières: ‘ sr,
Et l'histoire se continue. Un jeuné joueur de 26 ans
. est le capitaine des Kings de Los Angeles: Mike Murphy.
Ce dernier évolue:en compagnie de Marcel Dionne,
compte des buts et fait preuve d'assez de maturité pour
être un bon leader, Le meilleur. capitaine de la ligue
nationale est sans aucun doute Bobby Clarke des Flyers
de Philadelphie. Clarke est l’homme qui affronte la
direction au nom de l’entraïeur Shero, par exemple,
pour obtenir des chambres supplémentaires dans les
hôtels à la veille d’un match important, || appuie un
joueur qui éprouve des difficultés, et demande que ce
dernier soit sur la ligue. Îl est presque totalement
responsable de l'intérêt des Fivers envers un des co-équi-
piers junior, le non moins célèbre compteur Reggie
Leach.
L'espace me manque pour parler des autres capitaines
de la ligue nationale mais on en a assez dit pour vous
donner une petite idée des-raisons pourquoi tel ou tel
joueur a°été choisi plutôt qu'un autre pour remplir ce
rôle important et même indispensable à une équipe -
celui de capitaine. .
A l'occasion de Noël, qu'il me soit permis de souhaiter
à tous les lecteurs du Franco-albertain, et aux sportifs en
particulier, le plus Joyeux des Noël!
CEÉRRROEEENNESEEES ‘ONE CENENENEENNEEEEERRENSS MEN CRRNMEENENENENNNENENNENENEN CURES . Ress ar rome dl RRMERTÉ
Résolution:
cet autre hors présent qu'est notre
_.. orientation vers l'avenir, orientation
qui peut se vérifier .dans notre insistan-
ce pour l'éducation, par exemple. Il
faudrait peut-être greffer aux ques-
tions linguistiques les questions de
migrations en Alberta. Ces deux incli-
nations hors présent de la francopho-
nie albertaine sont certes révélatrices
d'un état d'interrogation face à son
identité, à sa culture, à son histoire. Et
le fait que la disposition hors présent
soit double, donc dynamique, jumelé
aux faits que le passé soit vécu positive-
ment, .c'est-à-dire sous l'égide du res-
pect, et que l'avenir est préparé dans
un esprit de reproduction linguistique,
c'est-à-dire sous l'égide de l'éducation,
sont tout aussi révélateurs que nous
voulons, en quelque sorte, encercler le
présent. Et c'est en ce sens que l’année
1977 peut étre l'An 1, ou l'an O, de la
francophonie albertaine. Tout est en
place pour une renaissance, pour une
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LUCIEN LORIEAU
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‘Bonne année’
(suite de la page 4)
_prise en main par la francophonie
albertaine de son présent, aussi.
Ce pas, ce saut dans la réalité
présente ne peut s'effectuer que par
une auto-acceptation positive, ouver-
te, de notre identité. Accepter son
statut de minorité, égale en droit, et
donc le statut de la majorité; travailler
à un équilibre sain, à tous les niveaux,
des rapports de nos deux entités. Ne
pas nous demander si nous avons le
droit d'exister mais informer notre
entourage de nos droits, à tous les
niveaux, en demander une reconnais-
-sance pratique et institutionnelle. Ce
travail ne peut s "effectuer que par une
ouverture à nous-mêmes et à la société
globale; que par une réunion de toutes
nos énergies, et que la nature différen-
te des sources soit un enrichissement
pour l’ensemble. L'animation positive
et l'action démocratique sont essen-
tiellement des appels au renouveau,
ATTENTION, ATTENTION,
GENS D'EDMONTON
ET DE LA REGIONI
pour le meilleur!
“Que chacun joue son rôle en ac-
cord, en harmonie avec l'autre”. Tel
est l’un de nos souhaits pour la nou-
veille année. Et que cette ouverture
débouche surtout sur la société globa-
le. Nos problèmes devraient être ceux
des Esquimaux comme les problèmes
des Indiens devraient être les nôtres.
Les questions à propos du pétrole sont
aussi nos préoccupations. Revendiquer
ouvertement aux plans local, provin-
cial et fédéral dans un esprit de
coopération démocratique. Sans ja-
mais oublier que la coopération de-
mande deux interlocuteurs. Demander .
le respect de ses droits, dans le respect.
des droits des autres, à quelqu'un
d'autre, n'est pas { 'assiéger, fut-ce sim-
plement au niveau politique, mais se
Feconnaître, le reconnaître, nous recon-
naître.
Gaëtan Tremblay
L'ACFA régionale vous invite à son Assemblée Annuelle le 16
JANVIER à 2h.00 au CUSJ.
DE L'EAU
PÉTRIFIÉEE?
(suite de la page 4)
Si tes coordonnées budgétaires
actuelles, avec leurs conséquen-
ces, étaient à prévoir, bref si le
repli retrait de’l’animation vers
l'Association était à prévoir et a
été assumé, jusqu’à quel point
une conception “réservée” de l’a-
nimation a-t-elle permis une telle
acceptation? Jusqu'à quel point,
et ici nous ne parlons pas da
l'Association mais du phénomène
institution comme tel, jusqu'à
quel point donc une telle concep-
tion “réservée” n'est-elle pas con-
séquente d'une animation ‘’en cir-
cuit fermé’”, c'est-à-dire évoluant
à l'intérieur d'elle-même, oubliant
peut-être de déboucher: ouverte-
ment aux plan provincial et fédé-
ral. Une minorité, parce que
membre d'u .s société plus globa-
le “et” mi-aritaire, a la “double”
obligation ‘’d: s’animer en dehors
d'elle-même”. 11 est. bien évident
que le repli retrait de l'animation
.vers l'Association est un signe du
repli retrait de l’Association vers
son centre qui court donc le
danger de s’éteindre lui-même par
l'assimilation. Et ce n'est pas par-
ce qu’on enverra des photocopies,
à moyen terme probablement en
anglais, d'articles de journaux
proclamant que la francophonie
se porte bien qu'elle survivra…
Gaëtan Tremblay.
CE Me UT nee CE Dm ge me mme D 2
Le Franco-albertai
n, 22 décembre 1976/ Page 15
UNE PLACE AU MONDE
Réal.: René Bonnière
En's'attachant de façon parti-
culière à huit pays (Venezuela,
Indonésie, Canada, Etats-Unis,
Turquie, Sénégal, Pologne et Sin-
gapour}, ce film jette un regard
profondément humain sur les im-
plications de ce vaste mouvement
de populations quittant la cam-
pagne pour la ville, Les images
qu’il propose sont fortes et con-
trastantes. Un commentaire ac-
compagne les séquences. On a, de
plus, fait appel aux témoignages
de diverses personnes concernées
à un titre ou à un autre par cette
imposante migration.
Le document illustre de
brillante et pertinente façon l'én-
gouement des populations pour la
Ville. 1 fait largement état de
certaines causes expliquant ces
déplacements en masse: il appert
que les gens n'ont plus le choix,
“ils y vont dans l’espoir de trouver
du travail, de meilleures condi-
tions de vie, un meilleur partage
des services publics, des chances
d'avancement social, de succès,
d'assurer un avenir prometteur à
leurs enfants.
Ce mouvement, on le caracté-
rise souvent comme une véritable
marée humaine que fa Ville peut
à peine endiguer. Les problèmes
‘qu'il occasionne sont de tout
.… ordre et ils modifient profondé-
ment les données de base dans la
planification urbaine et aggravent
certaines situations déjà délicates,
Ainsi, les services publics sont
débordés; le logement’ atteint le
point critique, la pauvreté et l'in-
justice sociale s'étendent et la
question des ordures ménagères
est rendue à un niveau de satu-
ration, On enregistre alors des
réactions diverses du milieu ur-
* bain: ici, paraît la discrimination,
là des mesures extrêmes sont pri-
ses pour contrôler la croissance
de la population ‘et là encore,
s'exerce une sévère sélection des
habitants d'une ville pour endi-
guer ce déferlement humain.
Il faut toutefois, soutigne le
film, compter avec certains as-
pects positifs de l’arrivée massive
des gens dans te complexe urbain.
En effet, cette migration consti-
tue un apport certain en termes
de ressources humaines, physi-
ques et culturelles. Savoir-faire,
compétition et créativité peuvent
être des atouts majeurs pour l'or-
ganisation générale urbaine.
Ce beau document a.une di-
mension humaine qui l'éloigne du
simple documentaire. || se révèle
être une remise en question de la
Ville au profit de la recherche
d'un équilibre entre le rural et
l’urbain. (| pose des questions, il
illustre des situations. ‘’Une place
GS & SPECTACLES
au monde” est un vibrant appel
aux planificateurs du monde en-
tier pour relever un important
- défi, celui de travailler ensemble à
la concrétisation du sentiment
d’avoir une place au monde, un
monde où les peuples se sentiront
de nouveau chez eux, en un lieu
qui soit conforme à leurs besoins
et à leurs goûts, tant à la cam-
pagne qu'en ville.
MAIS QUE FAISONS-NOUS?
Que faisons-nous, que devons-
nous faire pour vaincre ce défi de
taille: constuire et rénover notre
habitat? Dans le style d’un colla-
gæ filmé où diapositives, photos
et séquences d'animation servent
à étayer les propos du commen-
taire, ce film parle du besoin
pressant d'une prise de cons-
cience face aux immenses pro-
blèmes de l’habitat humain,
Au début du film, un court
rappel historique de l'évolution
des établissements humains nous
fait voir le chemin parcouru. à
travers les âges, L'homme peut
être fier de ses réalisations, Ce-
pendant, aujourd'hui, le néces-
saire équilibre entre l'homme et
la nature fait défaut créant une
situation de crise à l'échelle mon-
diate,
Mais les Canadiens s'imaginent
encore que tout Cela ne les con-
cerne pas. La réalité est tout
autre. L'heure n'est pas à la pani-
que mais des changements s'im-
posent et au plus vite. Nous
devons apprendre à faire “mieux”
et non “plus”,
. Film-catalyseur, “Mais que fai-
sons-nous? ” plaide en faveur
d’un ralentissement, d'une pé-
riode de réflexion afin de créer
une nouvelle manière de vivre, I|
indique certaines possibilités d'ac-
tion, suggère certaines approches
aux problèmes mais en fin de
compte, tout dépendra de nous.
… Alors, que faisons-nous?
METROFOLLE - réalisation
d'Yvon Mallette
fls se trouvèrent face à face, Le
Grand Chef Indien, majestueux,
redoutable et bien résolu à ne
céder pouce de sa peau: ‘et le
Blanc, visage pâle, bras chargés de
cadeaux et fier d’avoir franchi,
contre vents et marées, la mer
inexplorée. Qu'allait-il résulter de
cet affrontement? … Augure fa-
vorable, ils fumèrent ensemble le
calumet de paix. Métrofolle était
née, Un point sur la carte d'Amé-
rique.
Autour de ce colloque, elle
grandit lentement comme toutes
les villes du monde. Des pion-
niers, coeur au ventre et haches
au poing, abattirent la forêt,
conStruisirent des habitations et
ensemencèrent les champs. Les
flèches et les balles sifflaient dans
le vent. La paix n'avait duré
qu'un jour. On s’affronta, on joua
au plus fort jusqu’au moment où,
seul au milieu du carnage, le
vainqueur hurla son triomphe.
Et le progrès continua. Les
petits sentiers devinrent routes
carrossables et les cambuses, mai-
sons commodes et confortables,
Plus de petites agglomérations.
Mais des villages, des villes, des
métropoles avec gratte-ciel, super-
structures, appartements de luxe,
tumières étincelantes et parcs d'a-
musements! Au cheval, se substi-
tua le tramway, l’autobus, le mé-
tro... Les snobs tournèrent le dos
au fiacre et les voitures se multi-
plièrent si bien qu'on ne sut plus
où les garer, Dans les airs, pas une
seule hirondelle, Pas de chants,
Mais des avions et le bruit métal-
lique de leurs moteurs puissants.
Boiteux, l'instinct de. curiosité:
qui craindrait l'aventure. Le
Nord-Américain voulut visiter la
lune et c'est en fusée qu'il s'y
rendit, Ce film d'animation se
termine en plein ciel dans un
tourbillon de feux et de couleurs.
Tourné spécialement pour les étè-
ves de nos écoles, il fournira, en
outre, un excellent moment de
détente aux adultes et, d'aven-
ture, l'occasion: de réfléchir sur
les principales étapes de l’évolu-
tion d’une grande ville,
LE RIDEAU: L'OEUVRE DU
COLONEL BY
Le film offre un splendide
coup d'oeil sur ce vaste ouvrage
et sur le paysage environnant.
16mm, couleur, durée: 20 minu-
tes - 30 secondes, Distribué per
FOffice national du film du Cana-
a.
“DUDDY KRAVITZ”
(TRADUCTION FRANCAISE DE
JEAN SIMARD)
© L'APPRENTISSAGE DE
DUDDY KRAVITZ aurait pu
s'appeler: ‘Les mésaventures
d'un arriviste en herbe”, Car le
héros, jeune Juif issu du ‘ghetto
Saint-Urbain”’ de Montréal, mon-
tre déjà adolescent qu'il sera prêt
CHFA
680
de MORDECAI
à tout pour arriver, Sa petite amie:
canadienne-française, sa famille,
un ami épileptique, tout le mon-
de doit servir ses desseins, Dans
son rêve d'acquérir du terrain, un
lac dans les Laurentides, it tente
même de justifier ses procédés
peu recommandables, en invo-
quant un dicton que son grand-
Radio-Canada
“LA VOIX FRANCAISE DE L'ALBERTA”
20h30
24
LA VEILLEE
LA PREMIERE ETOILE
AUPRES DE LA CRECHE
…07h00
MESSE DE MINUIT
01h00...
25
UN JOUR... UNE CHANSON...
UN AIR...
UN CONTE... POUR VOUS
PASSEZ
AVEC NOUS
24h00...
NOEL
RICHLER
père, le Zeyda, lui a souvent cité:
“Sans terre, un homme n'est
rien”. Peut-être bien. mais le
grand-père n'entendait évidem-
ment pas par là, que tous les
moyens étaient bons pour en
acquérir!
L'immense succès de DUDDY
KRAVITZ comme livre, puis
comme film est dû à l'’extraordi-
naire talent de Mordecai Richler,.
qui a su faire de ce personnage,
malgré son ambition dévorante,
un être vivant, cocasse, ingénieux,
et. oui, sympathique
Ce rornan est farci d'anecdotes
désopilantes, racontées avec une
verve incomparable, ‘’Duddy.Kra-
vitz, c'est Rastignac revu et corri-
96 par l'humour juif: drôle à en
pleurer”, (L'Express),
Mordecai Richler est l'un des
écrivains les plus brillants de sa
génération. |l est né à Montréal,
dans le quartier des émigrants
juifs. Ses parents étaient origi-
naires de Russie et de Pologne, I!
a quitté le Canada alors qu'il avait
à peine vingt ans, pour voyager en
France, en Espagne, et s'établir
ensuite en Angleterre pendant
dix-huit ans. Malgré l'éloigne-
ment, il s'est toujours reporté
‘dans son oeuvre à ce “ghetto
Saint-Urbain” de Montréal, où il
a passé sa jeunesse, et dont il fait
revivre pour nous l’animation, les
cris, les odeurs et les drames
quotidiens, petits et grands,
s LÀ
Mordecai Richler a reçu deux
fois le Prix du Gouverneur-Géné-
ral,
Jean Simard est l’un de nos
grands romanciers québécois, 11 a
remporté récemment le Prix de.
traduction littéraire du Conseil ”
des Arts du Canada, 1975, pour
sa traduction d'un autre roman
de Richler publié dans la Collec-
tion des deux Solitudes: ‘Mon
père, ce héros'”,
Page 16/ Le Franco-albertain, 22 décembre 1976
je Tete de Cure
LA COUVERTURE AUX PULLS
Ne jetez plus les chaussettes usagées ou mystérieusement.
dépareillées, les tricots qui se détricotent, les bermudas qui
s'effilochent, les T'shirts qui agonisent, assemblez-les en
puzzle de toutes les couleurs et de toutes les matières : ils
deviendront tableaux, panneaux, coussins ou couverture...
La couverture aux pulls :
Étendez sur le sol une
. couverture qui a fait son
. temps et tout un stock de
vêtements en principe
mu destinés à devenir chiffons.
À Coupez-les en deux pour
D n'avoir qu'une seule
épaisseur. Disposez votre
composition. Appliquez les
pièces bien à plat à grands
points de côté. Plus il y a
A de couleurs, de dessins,
NS plus c'est joli, S'il reste
quelques boutons, surtout
laissez-lés. Dernière touche
sur le col d'une chemise,
nouez un foulard ou une
gilet, glissez un mouchoir.
A
Et voici maintenant les gagnants
_de notre concours de la
‘plus belle carte de Nôel””
Diane Marcoux, McLennan (‘Le livre géant de Walt Disney"”)
Bernard Trottier, St-Paul (Le laboratoire d'électricité)
Louise Servant, Falher (La poupée de chiffon)
FÉLICITATIONS !
blagues
Deux voleurs discutent :
— Moi, je hais l'hiver,
— Pourquoi ?
— Parce que tout le monde
met les mains dans les poches |
+
. Entre deux menteurs :
— Moi, j'ai connu un homme
qui imitait si bien le chant des.
oiseaux que lorsqu'il était dans
le jardin, tous venaient auprès
de lui.
:— Moi, dit l’autre, j'ai eu un
ami qui imitait le chant du coq,
et tout à coup le soleil appa-
raissait.
à jouer.
Pliez un petit morceau de carton à angle droit et mainté: : -
nez-le derrière la carte, formant un trépied pour le verré. ;:
Vous placez le carton derrière la carte pendant que vos amis
regardent ailleurs.
Le verre en équilibre
Faites tenir un verre en équilibre sur l'arête d'une carte
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Cette page et les prix que nous offrons, sont une gracieuseté
de la maison CONNELLY McKINLEY LTD.
dans 1 he d’ Cinq fleurs, dont les.noms sont donnés en rébus, permettent de composer avec
cravate, dans la poche d'un £uss initiales, le nom d'une sixième fleur. Laquelle?
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joignez les points de 1 à 43, S.0.P,
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SOLUTION DE LA SEMAINE DERNIÈRE: Grais-
sage CHE et faites parvenir votre réponse comme suit:
COMMENT PARTICIPER: Trouvez le MOT CA-
GAGNANTE:. Mme Simonne Tremblay, Faiher
LES MOTS CACHÉS
LE FRANCO-ALBERTAIN
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Edmonton, Alberta T5J 1M4
PRIX DE CETTE SEMAINE: “DUDDY KRaA:-
VITZ”, roman de Mordecai Richler, traduit de
l'anglais par Jean Simard, Collection des deux
solitudes, 488 pages.
UMR ON 6 0 0 6 4 8 4 à
MOTS CROÎSÉS
JEU: DES 7 ERREURS
D
123456789101,
ICIIITIITLIITI TI
INENRRERE RER
UE HN ENEERER
HORIZONTALEMENT
1— Qui résiste avec opiniâtreté.
2- Où travaillent des artistes, — Tas,
3-— Affectés dans leurs manières, - Métal.
4- Anc. ville d'Italie, — Ne pas dire.
5-— Nég. — Neuf jours. .
6— Train manière d'aller. -- Obtint. — Fort, vigoureux.
7-— Aiguisé d’un bout. |
8-— Premier évêque de Québec. - Expérimenté.
9— Evêque de Paris. — Joindre. .
10- Diplomate français d'origine germanique. — Abrév.
d’'arrière. — Sert à stimuler.
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 17
(TS CAGHES
8 lettres cachées
Amical Maladroitement Rage
marquise rivaliser
Crâne masures rogne
cruellement ministère rügir
mite ruset
Diacre morceau
mousse Saturer
Election sélection
estaminet Nette serfs.
estime nivellement site
sourdine
Futile Ondes sournoisement
Graduellement Perfectionner Tasses
plaine terme
Idiot pomme
Utile
Loto
11-— Charge d'un âne. — Signe qui hausse d'un demi-ton
la note qu'il précède.
12-— Qui donne des massages.
VERTICALEMENT
1— Etre cause de retour. — Article.
2- Exposer en vente, — Pape.
3 Dernier repas. — Qui annonce de la gaieté (pl.).
4- Fou. — Empressé.
5— Vile populace. — Partie du nom d'un sorte de one
step très rapide.
6— Bière. — Particule ‘ffirmative.
7-— Colère. — Faculté e voir. — Jeune baliveau en réserve.
8-— Qui fait des statues (pl.).
9-— Coups de baguette. — Inflammation des synoviales
du poignet. — Abondamment, en parlant de la pluie
qui tombe.
10-— Diminuer, — Reçu.
11- Faire connaitre par un récit.
12- Consonnes. — Feras usage de.
SOLUTION DE LA SEMAINE DERNIERE
t13456789nwun
Les
FL
Page 18/ Le Franco-alhertain, 22 décembre 1976
Aw
INFORMATIONS
PROVINCIALES
{suite de la page 5)
participer les municipalités à l’es-
sor et aux déboires de l'économie
provinciale, et de régler le pro-
blème de la ‘bureaucratie provin-
ciale”” croissante, en confiant de
plus en plus de responsabilités
aux gouvernements locaux, M.
Clark a reconnu que son gouver-
nement avait éliminé le pro-
gramme de partage qui existait en
1971, et a déclaré que depuis un
an, le renversement de cette posi-
tion avait été l’une de ses plus
lourdes tâches. On peut en con-
clure, qu'au moins pour M, Clark,
le parti créditiste a cerné un
nombre suffisant des problèmes
et des faiblesses des conservateurs
pour pouvoir aspirer à les rempla-
cer aux prochaines élections, anti-
cipées en 1979.
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ERRATUM
Dans l'édition du 8 décembre
1976, page 2, on doit lire: ‘Les
2e et 3e sessions du stage en
cours auront lieu au mois de mars
1977 et durant l'été suivant res-
pectivement..”
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LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services
énumérés ci-après, adressées à l’administrateur régional des Services
financiers et administratifs, Ministère des Travaux publics du Canada,
201-269 rue Main, Winnipeg, Manitoba, R3C 1B2 et portant sur
l" enveloppe la désignation et le numéro de l'entreprise seront reçues
jusqu'à 2h.00 p.m. (C.S.T.) à la date limite déterminée. On peut se
procurer les documents de soumission aux bureaux suivants du
Ministère des Travaux publics: 701 Financial Building, Régina,
Saskatchewan: 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba. sur
versement du dépôt exigible.
PROJET NO. 086107
OUNGRE, SASKATCHEWAN,
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Les documents de soumission peuvent être, consultés aux bureaux
de l'Association de construction, situés à Vancouver, Edmonton,
Calgary, Prince Albert, Saskatoon, Régina, Toronto ainsi qu'à la
Winnipeg Builders Exchange, situé à Winnipeg,
Date limite: le 18 janvier 1977
Dépôt: $50.00
ENDROIT DU DEPOT:
Les sous contracteurs en mécanique et en électricité soumettront
leurs applications au Régina Bid Depository, situé au bureau de
l'Association de construction de Régina, 1935 Elphinstone Street,
Régina, Saskatchewan. Elles devront parvenir pas plus tard que
cent-vingt (120) heures avant la fermeture de la soumission
principale, soit le 43 janvier 1977 à 2h.00 p.m.
Ces soumissions devront être faites en conformité avec les disposi-
tions du document intitulé “principes et procédures à suivre pour
présenter des offres aux dépôts de soumissions concernant les
travaux fédéraux’”, deuxième édition 1er avril 1970.
Directeur du projet: S. E. Pupek
Ministère des Travaux publics, Winnipeg
Tél.: (204) 986-2360
INSTRUCTIONS
Le dépôt afférant aux plans et devis doit être sous forme d'un
chèque bancaire visé, établi à l’ordre du Receveur Général du
Canada. li sera remboursé sur réception des documents en bon état
dans le mois qui suivra le jour du dépouillement des offres,
Il ne sera tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du
dépôt déterminé aux documents de soumission,
s
Le Ministère ne s'engage à
soumissions,
accepter ni la plus basse ni aucune des
RW. Widmeyer
Directeur régional
Services financiers et administratifs
District du Manitoba
Pubhc Works
Travaux publics
Canada Canada
LA
APPEL D'OFFRES
LES SOUMISSIONS CACHETEES visant les entreprises ou services
énumérés ci-après, adressées à l'administrateur régional des Services
financiers et administratifs, ministère des Travaux publics du
Canada, 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba, R3C 1B2, et
portant sur | ‘enveloppe la désignation et le numéro de !’entreprise,
seront reçues jusqu'à 2h.00 p.m. (CST) à la date limite déterminée,
On peut se procurer les documents de soumission, sur versement du
dépôt exigible, à l’adrasse suivante: Ministère des Travaux publics
du Canada, 201 - 269 rue Main, Winnipeg, Manitoba R3C 1B2.
PROJET NO. 086591
WINNIPEG, MANITOBA - DEER LODGE HOSPITAL,
2109 PORTAGE AVENUE, RENOVATIONS TO WARDS
V'& W AND A/C IN SOUTH PAVILION
Les documents de soumission peuvent être consultés aux bureaux
de l'Association de Construction, situés à Vancouver, Edmonton,
Calgary, Prince Albert, Saskatoon, Régina et Toronto ainsi qu'à la
Winnipeg Builders Exchange à Winnipeg,
Date limite: le 13 janvier 1976
Dépôt: $100.00
ENDROIT DU DEPOT:
Les sous contracteurs en mécanique et en électricité soumettront
leurs applications au Winnipeg Builders Exchange, 290 Burnell
Street, Winnipeg, Manitob. Elles devront parvenir pas plus tard que
quarante-huit (48) heures avant la fermeture de la soumission
principale, soit le 11 janvier à 2h.00 p.m. (C.S.T.}, Ces soumissions
devront être faites en conformité avec les dispositions du document
intitulé “principes et procédures à suivre pour présenter des offres
aux dépôts de soumissions concernant les travaux fédéraux’,
deuxième édition 1er avril 1970,
Directeur du projet: S. E. Pupek
Ministère des Travaux publics, Winnipeg
Tél.: (204) 985-2360
INSTRUCTIONS
Le dépôt afférant aux plans et devis doit être sous forme d'un chèque
bancaire visé, établi à l’ordre du Receveur Général du Canada, Le
dépôt sera remboursé sur réception des documents en bon état dans
le mois qui suivra le jour du dépouillement des offres,
{l ne sera tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du
dépôt déterminé aux documents de soumission:
Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des
soumissions.
R, W. Widmeyer
Directeur.régional
Services financiers et administratifs.
District du Manitoba
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financiers et administratifs, région de l'Ouest, ministère des Travaux
publics du Canada, pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court,
Edmonton, Alberta et portant sur l'enveloppe la désignation et le
numéro de l'entreprise, seront reçues jusqu’à 11h,30 a.m. (H.N.R.)
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soumission: à l'adresse suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton
Court, Edmonton, Alberta.
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Date limite: le 14 janvier 1977
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Louis DERY, Fort Kent
Laurent PELLETIER, Guy
Mme Odette DENIS, St-Paul
Mme Noella TREMBLAY, Father
* : SAMEDI, le 25 décembre
Denis J, BERUBE, Beaumont
- Noel CHENARD, Tangent
Lionel DROUIN, Guy
Robert HOOGLAND, Clyde
Noel LAFRANCE, Fort Kent
DIMANCHE, le 26 décembre
Lorenzo LAFLAMME, Folher
Juge Roger BELZIL, Edmonton
Mme Monique BLAÏS, Edmonton
Mile Malvina SABOURIN, Edmonton
Mme Noella TREMBLAŸ, St.Albert
. Pierre TURCOTTE, Bonnyuille
LUNDI, le 27 décembre
André GRAVEL, St-lsidore
_ Mme Doris LAPÜINTE, Bonnyville-
VENDREDI, le 31 décembre
Soeur Anne BRODEUR, c.sc., Chincha, Perou
Octave CHAILLER, Father
Paul G. CHATAIN, Edmonton
Robert DUVAL, Edmonton
Raymond GAGNE, Edmonton
Mme Marlene GIRARD, St-Isidore
Marcel LUSSIER, McLennan
SAMEDI, le ler janvier
Jean-Louis CHARBONNEAU, Mallaig
Marcelle GOUDREAU, Beaumont
Mlie Colette LABRIE, StPaul
Me Bernard LAV'ALLEE, Edmonton
Mme Marie-Paule LYNCH, Edmonton
Robert MARTIN, Kelowna, C.B,
Rolland ST.ARNAULT, Mallaig
DIMANCHE, le 2 janvier
Louis BOUCHER, Chicoutimi, Qué,
Jérôme CORRIVEAU, Whitecourt
Roger GRANGER, Eaglesham
Léo MARTIN, StPaul
Gilles MORISSETTE, Edmonton
François MCMAHON, Edmonton
Cérard RAINVILLE, Edmonton
LUNDI, le 3 janvier
| DI, le 28 y
MARDI, le 28 décembre François J, BTB4 UD, Citons, ;
. Augustin COURSAUX, Legal oeur Berthe ( dsv,, Bonnyville
. Mme Alexina DEMEULE, McLennan Mme Jeanne LABLANC, Joussard
. David A. Fo TAINE: Bonnyuile Jean-Maurice OLIVIER, Ottawa
ilippe onnyville ,
Baymend LESSARD, Clairmont MARDI, le 4 janvier
me Jolande monton
. Denis POMERLEAU, StPaul _. .…….. Eugène BERUBE, New Sarepta
RME CT EE TT
7 i ‘ me -
ne VALLEE, Bonnyville «Mme Delphine J ODGIN, Edmonton
© MERCREDI, le 29 décembre
Josph BOULIANNE, St-Paul
Léon BUREAU, La Corey
Paul Armand COTE, Peace River
Mlle Patricia DROUIN, Guy:
Richard GIRARD, Mallaig
Père André MERCURE, o,m.i, Edmonton
Guy R, POIRIER, Edmonton
: “JEUDI, le 30 décembre
“Robert BACHELET, Broueau
Robert GIRARD, Girouxville
Mme Bernadette GRANGER, Eaglesham
Jean À, GUERETTE, Edmonton
Mme Annette JOHNSON,
Guy
Père Gaston MONTMIGNY, o.mi,, St-Albert
Mme Jeanne LANGLOKS, Tangent'
Denis LIMOGES, Legal
MERCREDI, le 5 janvier
René H, AMYOTTE, Edmonton
Maurice À. CAMPEAU, Fort Kent
Mme Candide ST-LAURENT, Jean-Coté
JEUDI, le 6 janvier
Me Georges A. ARES, Edmonton
Lionel CROTEAU, Fort Kent
Edouard FOURNIER, Edmonton
Dale NIWA, Bonnyville :
Thomas PELLETIER, Morinville
Léonard ROUSSEAU, Edmonton
eme
Le Franco-albertain, 22 décembre 1976/ Page 19
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APPEL D'OFFRES
LES SOUMICTIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services
énumérés ci-après, adressées à l'administrateur régional des Services
financiers et administratifs, région de l'Ouest, ministère des Travaux
publics du Canada, pièce 1000, 10e ëtage, 1 Thornton Court,
Edmonton, Alberta et portant sur l’enveloppe la désignation et le
nurpéro de l’entreprise, seront reçues jusqu’à 11h.30 a.m, (H.N.R.)
à la date limite déterminée.
+
PROJET NO, 652583
CONTRACT CLEANING, MAYERTHORPE POST OFFICE
Date limite: le 7 janvier 1977
Dépôt: nul
On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton,
Alberta ainsi que par l'entremise du Maître de poste, au bureau de
poste de Mayerthorpe, Alberta.
PROJET NO. 652439
CONTRACT CLEANING, CALMAR POST OFFICE
Date limite: le 6 janvier 1977
Dépôt: nul
On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton,
Alberta ainsi que par l'entremise du Maitre de poste, au bureau de
poste de Calmar, Alberta.
PROJET NO. 652260-001
PEACE RIVER, ALBERTA, FEDERAL BUILDING
POST OFFICE ALTERATIONS
Date limite: le 7 janvier 1977
Dépôt: nul
On peut se procurer les documents de soumission à l'adresse
suivante: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton,
Alberta; ainsi qu'aux bureaux ‘de l'Association de Construction,
situés à Edmonton et Peace River, Alberta.
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Il ne serä tenu compte que des soumissions qui seront présentées sur
les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du
dépôt déterminé aux documents de soumission.
Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des
soumissions,
J.E. Peach
Directeur régional
Services financiers et administratifs
Région de l'Ouest
Ge 1
L'A.C.F.A. régionale de Rivière-La-Paix
est à la recherche d'une personne préposée au:
Recrutement de membres:
À) par cotisation simple;
B) par cotisation, avec participation
au service de “Sécurité Familiale”
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Vente d'abonnement au “FRANCO-A LBERTAIN”
Pour de plus amples renseignements, ou pour de
l'information au sujet du salaire et des conditions
de travail, veuillez téléphoner ou écrire avant le
31 décembre à:
M. Valère Grenier
Président de l’A.C.t'.A. régionale
ST-ISIDORE, Alberta
TOH 3B0 Tél.: 624-8291
“#':
Sani :
vw
hi
ES
Page 20/ Le Franco-albertain, 22 de -embre 1976
Et le Labrador Pi 6 1 pag ee 2 — — a mate mn mm
écouté les résultats des élections
québécoises. 11 faisait allusion au
“séparatisme” du Labrador, et
non à celui du Québec.
L'ÉNERGIE
Le père Pye estime que le
gouvernement de Terre-Neuve se-
ra obligé de porter Une pius gran-
de attention au Labrador, s'il
veut empêcher les Labradoriens
Son Exe, Mgr Joseph leil MacNeil
Archevéque d'Edmonton
Tel.: 488-0118
Son Exe. Mgr Paut J, 0'Byme
Evèque ds LA 189
Tel.: 263-337
Son Exe, Mg R Reynond Roy
Evéêque do St-Paul
Tel: 6453277
Son Exc. Mgr Henri Légoré, OM!
Archevèque de Grouard-McLennan
COMITÉ DE VOCATIONS
de songer à former leur propre
gouvernement, Terre-Neuve
compte sur l'électricité du Labra-
dor pour lui fournir de l'énergie
“à perpétuité”. La province a
intenté une poursuite en justice
pour obtenir AN es 5,225 méga-
Watts-heures produits à Churchill
Falls, et qui, à l'exclusion de 300
- MWh, ont tous été vendus à
l'Hydro- Québec en 1969, en ver-
tu d'un contrat qui n'expirera
Ufe bonne D
‘commerciaux
que pendant la troisième décen-
nie du siècle prochain.
Des giseme-*, de gaz ont été
découverts au fond de la mer, de
130 km à 190 km (80 à 120
milles) au jarge de la côte du
Labrador. Si des développements
Terre-Neuve aura besoin de de-
mander la permission au Québec
pour construire des pipe-lines des-
nou ve LLe : :
he “CHRIST esT Né. !
Tel: 3243820
Son Éxe, Mgr Paul Piché, OMI
Evèque de MacKenzie-Fort Smith
Tel.:
872-2537
Son Exec. Mgr Neil N. Savoryn, OSBM
Evèque de
jvarchie ukrainienne d'Edmonton
Tel.: 479.038
Son Exc., Mgr Demetrius Martin Greschuk
Evêque auxiliaire de l'Eparchie d'Edmonton
Tel.:
424-5496
En collaboration avec les Evêques catholiques de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest, le
Comité des Vocations de l'Alberta lance un projet, consistant en 10 affiches qui seront publiées
dans le Franco-albertain. Notre but est de montrer 10 aspects différents de la vie sacerdotale et
religieuse, Dans cette édition, nous présentons les hérauts de la Bonne nouvelle.
|! est à souhaiter
que des jeunes gens et des jeunes filles seront interpelés à la vie sacerdotale ou religieuse et qu'ils
demanceront des informations à leur Evèque respectif. Les écoliers sont invités à reprendre cette
idée d'affiche et à attirer l'attention de leurs compagnons de classe pour un projet de groupe, en
dessinant une nouvelle affiche et en la mettant dans l'église, le dimanche,
Commandité par
te Conseil Provincial Albertain des Chevaliers de Colomb
sont entrepris,
tinés à exporter le gaz vers les
grands marchés du centre du Ca-
nada et des Etats-Unis.
Le Québec a refusé la per-
mission à Terre-Neuve d'exporter
directement l'électricité, et c'est
.cette ligne de conduite qui a
amené la vente de l'électricité de
Churchill Falls à l'Hydro-Québec.
Selon M, Roberts, il serait
beaucoup plus facile d'exploiter
les rivières du Labrador si Terre-
Neuve pouvait conclure “une en-
tente juste et équitable avec le
Québec”’. Lui et le premier minis-
tre Moores sont radicalement op-
posés à toute suggestion voulant
que le Québec obtienne une par-
tie du Labrador en échange d'une .:
modification du contrat d'électri-
cité de Churchill Falls.
M. A. B. Perlin, co-propriétaire
du journal “The News’ et journa-
liste actif depuis plus d’un demi-
siècle, déclare qu'il n'y a rien de
nouveau dans les visées du Qué-
bec sur le Labrador. "”’L'inqui-
étude provoquée chez nous par
les événements du Québec a tou-
jours été très subjective, at-il
écrit récemment dans sa chroni-
que quotidienne. Nous sommes
très inquiets de la menace qu’ils
constituent pour le Labrador,
dont le PQ refuse de reconnaître
les frontières,
(LE DROIT, 8-12-76)
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